C’est ainsi que Fiorina la fourmi fit son entrée dans le monde très organisé de la Fourmilière du pas de souris : en faisant désordre… Un jour, Mamamia fut appelée au chevet de Fiorina qui avait, d’un cri déchirant, effrayé ses amies. Mamamia, affolée, se pencha sur Fiorina qui était tombée sans connaissance. Elle procéda à un examen sérieux de Fiorina en pleine mutation : La tête, le thorax, l’abdomen, les antennes... une, deux... une bouche avec ses deux mandibules : hmmm, tout est parfait ! conclut Mamamia, terminant son inspection. Fiorina reprit ses esprits et murmura quelque chose d’à peine audible : elle… elle… elle…. Que dis tu Fiorina, nous ne te comprenons pas ! demanda Mamamia, compatissante. Mes ailes ! Où sont mes ailes ? gémit Fiorina, la voix cassée par de gros sanglots. Où sont elles ? Voyons Fiorina ! Tu n’en as pas et tu n’en auras jamais ! Tu ne le savais pas ? lui demanda Mamamia. Mais je suis u ne prin cesse, hoqueta Fiorina, la Reine s’est trompée ! Mamamia, Amalita et ses amies se regardèrent, consternées. Notre Reine ne se trompe jamais Fiorina, rétorqua Erminia. 8
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