La plume bleue du bonheur en Océanie
4 II l se faisait tard, l’oiseau satin avait terminé la décoration de son nid-berceau. Il était très heureux. Tout à coup, le vent se leva. Inquiet, l’oiseau alla dans l’allée qui menait à son berceau. Ce vent ne risquait-il pas de détruire son bel arrangement ? Non… son instinct lui disait qu’il allait s’éloigner vers d’autres régions. L’oiseau satin ne vit pas qu’une de ses belles plumes bleues quittait doucement le nid spectaculaire et s’envolait, légère. Elle s’éleva, monta de plus en plus haut, dépassa la cime des plus hauts arbres de la forêt et disparut dans le crépuscule.
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