Les oiseaux d'un paradis

La richesse biologique de la planète est fortement menacée. Le taux d’extinction est de 100 à 1 000 fois plus rapide que le rythme naturel. En Polynésie française, les trois espèces de loris sont toutes protégées par le Pays et par des ins- tances internationales, telles que l’UICN et la Convention de Washington connue sous le sigle CITES. NOUS APPARTENONS AU PATRIMOINE NATUREL MONDIAL. POURQUOI UNE RÈGLEMENTATION EN FAVEUR DE LA PROTECTION DES ESPÈCES ? Documentaire Mon nom scientifique est Vini kuhlii . Mon nom polynésien est ’Ura . Avec mon plumage rouge, vert, jaune et violet ainsi que mes pattes et mon bec orangés, je suis l’oiseau le plus coloré de Polynésie française. Mon espèce est endémique de l’île de Rimatara, où je vis bien tant que l’île reste à l’abri du Rat noir, mon ennemi le plus redoutable. Je suis présent aussi ailleurs dans le Pacifique : aux îles Cook où mon espèce vient d’être réin- troduite, et aux Kiribati. Je me nourris surtout de nectar. Aussi, je fré- quente les jardins, les cocoteraies, les plantations de nono, de café et les bananeraies. J’aime les cavités dans les arbres morts ou les troncs de bois tendre pour y installer mon nid dans lequel je ponds en général deux œufs. Autrefois, les Polynésiens confectionnaient les coiffes de leurs chefs avec mes plumes rouges. Aujourd’hui, je ne suis plus chassé. Au contraire, je suis protégé par la règlementa- tion de Polynésie française car je suis classé « espèce en danger » par l’UICN, l’Union Inter- nationale pour la Conservation de la Nature. Je suis également inscrit sur la Convention de Washington (CITES). Protégez-moi ! Le Lori de Kuhl 25

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