MAUX contre MOTS

114 quai, alors, l’absence du carnet noir et haussai les épaules. Je sortis de ma chambre en traînant des pieds. Le soleil n’était pas levé et je ne voulais pas allumer la lumière, de peur de réveiller Marc. Je trébuchai, alors, sur le tapis du salon. Je renonçai à la discrétion et décidai, alors, d’allumer la lumière. Ce fut à ce moment-là que je découvris une trappe qui était dissimulée sous le tapis. Je me décidai à l’ouvrir et à l’intérieur, je découvris plusieurs papiers. La plupart étaient des photocopies de lettres écrites par mon beau-père, destinées à séduire ma mère et elles dataient, toutes, d’avant la mort de mon père ! Cette coïncidence me fit un choc mais je décidai de l’ignorer et de continuer à lire. Les autres photocopies étaient moins nombreuses, à vrai dire, il n’en restait qu’une seule. C’était encore une lettre de Marc, qui était, cette fois, adressée à mon père : elle datait de la veille de sa mort. Ce que je lus me détruisit : la lettre n’était rien de moins qu’une menace. Mon beau-père menaçait de me tuer si mon père ne se suicidait pas. Il voulait détruire la concurrence pour pouvoir être avec ma mère... Dès la fin de la lecture, je pris une décision. Sans même m’habiller, je partis avec la boîte de lettres sous le bras. Je me rendis au commissariat le plus proche et expliquai tout au policier. Il passa alors quelques coups de fil et envoya une équipe à notre mobil-home afin arrêter Marc pour le meurtre de mon père. J’étais désormais libérée de cet homme et pouvais enfin prendre soin de ma mère. La vérité était connue et j’étais heureuse de profiter de ces ins- tants avec elle. J’ai juste le regret de n’avoir pas su profiter des moments avec mon père pour lui montrer mon amour, et qu’il m’avait tant manqué. Auteure : Ema TERRONES Classe : 4 e B Enseignante : M me MAO

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