MAUX contre MOTS

120 compris, aussi, que ce n’était pas un élève qui avait placé le message, c’était l’agenda. Je savais aussi que, même si l’agenda maudit était brûlé, on ne pouvait pas revenir en arrière. Je ne savais pas comment mais j’en étais sûre et certaine. J’avais fait de terribles erreurs, en y inscrivant mes vœux. Cette horreur prit la forme d’un corps inanimé. Un cadavre, étalé là par terre. Je me rapprochai, c’était une fille, c’était Marie ! Mon esprit se brouilla alors. Je ne voyais plus rien, seulement une lumière blanchâtre qui m’aveuglait et je m’endormis. Je me réveillai, un samedi matin, avec une sensation étrange, une impres- sion de déjà-vu, sûrement causée par un rêve dont le contenu m’échappe. D’habitude, cela ne pose aucun problème, mais là, c’est comme s’il est vital que je m’en souvienne. Pourtant, je n’y arrive pas. Il faudra, à l’avenir, que je note les choses quelque part… La voix de ma mère me ramène, tout à coup, à la réalité : « Camille, prends ton sac et descends à la cuisine, on va bientôt y aller. » Auteure : Lola CRUCHET-VITRAC Classe : 4 e B Enseignante : M me MAO

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