MAUX contre MOTS
18 Quelle journée ! Tout avait bien commencé avec une petite promenade matinale à Central Park. Un peu de shopping dans les boutiques les plus chics au monde, des courses pour la maison et surtout une charmante rencontre, avec un beau garçon du nom de Derek. Il m’a même raccom- pagnée jusqu’à mon appartement. Oubliant de lui demander son numéro de téléphone, je sortis tout de suite de ma chambre afin de le rattraper. J’avais à peine entrouvert la porte que je vis un homme pointer son révol- ver sur ma voisine. Sans que celui-ci m’aperçoive, je pris mon téléphone afin de composer le 911 pour demander de l’aide. Si, au moins, j’avais, aussi, le numéro de Derek, j’aurais pu l’appeler pour qu’il vienne en aide à cette pauvre Jenny, en attendant la police. Je ne pouvais décrire le visage de l’homme car il portait un masque. Mais, son tatouage sur le bras gauche, sa Rolex à droite et sa grande taille pouvaient me servir d’indices. Descendant par les escaliers, je les suivais aussi afin de repérer, peut-être, la plaque de la voiture. C’était un fourgon bleu marine, avec les vitres toutes teintées. Remontant aussitôt à ma chambre pour attendre la police, je vis Derek devant ma porte. En pleurs, je courus vers lui et lui racontai ce qui s’était passé. À ce moment, la police arriva et je me suis mise à leur expliquer, en détails, ce que j’avais vu. À leur demande, je leur donnais, d’abord, le numéro de téléphone de ma voisine. Un des policiers appela au centre de recherche de la police afin de le localiser, mais Jenny avait laissé son téléphone dans son appartement. Ils défoncèrent donc la porte afin de trouver d’autres indices, il n’y avait rien. Ils me demandèrent alors de le décrire. Mais hélas, je ne pouvais faire de portrait-robot, car celui-ci avait un masque. Et, c’est là que je commençais à leur parler du fourgon bleu marine et de sa plaque. UN MEURTRE DANS LA 11 E AVENUE ÉCOLE REIATUA HÉLÈNE AUFFRAY - PUEU
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