MAUX contre MOTS

72 on vit un de nos amis qui se débattait, en jetant des objets vers quelque chose, hors-champ… Lorsque tout à coup… un grand poignard se planta dans son crâne et il s’écroula par terre, à côté de ce qui semblait être une des nôtres, morte… Un grand homme habillé de noir s’approchait de leurs cadavres, on ne voyait pas son visage mais seulement le masque de hockey ensanglanté qui lui servait de face. Il disparut brusquement des écrans de caméra, comme s’il n’avait jamais été là… Quand je me retournais vers ma camarade, j’étais bloqué par la terreur… Elle était debout, le visage en larmes et, il était là, derrière elle. Un gigan- tesque colosse tenait sa tête, avec ses mains, et, alors qu’elle commençait à hurler de peur, il lui brisa violemment la nuque ! Choqué et effrayé, je sautais par la fenêtre et je courus de toutes mes forces vers le grand chalet. Je fermais toutes les portes à clé et j’entrais dans la salle à manger, quand je vis deux autres de mes camarades, jetés dans le feu de cheminée, ils étaient morts brûlés. Je pris le téléphone et prévins la police, une patrouille arriva. Le tueur enfonça la porte en fonçant dedans, ce qui me fit sursauter, il tenait, dans sa main, un ami de classe qu’il cogna contre le mur en tentant de l’étrangler vif. Je pris une longue machette sur un carton et, avec toute ma force, je l’enfonçais dans sa tempe… Choqué, je vis sa main droite se lever pour ôter le couteau de sa tête pour le planter sur mon camarade. Épuisé, je courus vers la porte d’entrée de la zone, une voiture de police m’y attendait, derrière moi, je vis le tueur, arrêté sur le chemin, me fixer… Cette nuit était un pur cauchemar… Les cadavres n’ont jamais été retrou- vés, ni la cabane. Ils étaient portés disparus. Mais je sais qu’il a existé, je sais qu’il était là. Peut-être même qu’il vous observe actuellement… Auteur : Mataariki CARAES Classe : 4 e 1 Enseignante : M me Vanina APINI