MAUX contre MOTS
77 C’était un samedi 2 février, je revenais d’une fête, ma journée se passait très bien, mais mon frèreme dit quemes parents étaient partis aux urgences, je ne fis pas trop attention jusqu’au moment où mon cousin vint me raconter toute la situation. Inquiète, j’appelais ma mère, en me racontant les détails inquiétants de l’état de mon père. J’eus plusieurs sentiments : je fus attristée, inquiète, horrifiée et j’avais bien d’autres émotions. Mais je fus apeurée car je pensais à ma mère, ma grand-mère, ma famille mais, malgré tout, je ne voulais pas perdre mon père jeune et encore moins que mon frère manque de présence paternelle. Parce que sûre- ment que ma mère se plierait en quatre s’il le faut mais cela serait diffi- cile. Après ça, je ne sus plus quoi faire, je fus perdue dans mes pensées. Quelques jours plus tard, on l’emmenait à l’hôpital d’urgence, toujours sous le choc, je regardais ma mère inquiète et avec l’esprit préoccupé par mon père, je voyais qu’elle était triste et qu’elle était aussi apeurée par la situation mais elle restait tout de même forte. Quelques larmes versèrent mais, après quelques instants, tout allait bien. Nous arrivâmes à l’hôpital et nous attendions qu’on vienne nous donner des nouvelles. Une heure passée, deux heures passées, des heures pas- sées, sans nouvelles, quand, enfin, vint notre tour, l’infirmière vint nous chercher mais, hélas, mon petit frère ne pouvait entrer, alors attristés par ses larmes, les docteurs autorisèrent, exceptionnellement, qu’on puisse le laisser entrer. Heureux, il fit un câlin à mon père. Sur son visage, on voyait qu’il était très fatigué alors, nous le laissions se reposer mais nous parlions, en même temps. JOUR pour JOUR COLLÈGE DE TARAVAO
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