Mahina

18 Il se précipita auprès de sa bien-aimée, la belle Hina. En chemin, il chanta pour implorer les dieux de la nature. Ô Ta’aroa ! Ô Ta’aroa ! Fondation de toute assise Assise supérieure, assise infé- rieure, Rien ne peut t’anéantir Ô Rä , tu es apparu Ô Rä , tu es couché Ô Rä , tu es réjouissance Réjouissance de toutes choses Eaux des strates supérieures Eaux des strates inférieures Eaux pour fertiliser Eaux pour apaiser Ta peau, Hina Ô Hina, tu es ma vie Ô Hina, tu es ma joie Ô Hina, tu es ma chère et tendre Ô Hina, tu es mon succès Ô Hina, beauté de ce monde Ô Hina, si convenable La plus pure des amours Ô Hina au regard doux Doux comme la rosée La rosée des collines Ô Verohuri ! Ô Verohuri ! Manifeste-toi Sans te rendre visible Aux yeux des humains Ô Verohuri ! Ô Verohuri ! Tourbillonne Dans l’eau L’eau de Vaimuna Ô Verohuri ! Ô Verohuri ! Purifie la peau La peau brune de ma bien- aimée L’amour de ma vie La belle Hina Ô Verohuri ! Ô Verohuri ! Ta voix résonne au loin Dans les couloirs Couloirs de la vallée La vallée de Tu ä ’uru «Propre est Hina ! Pure est Hina !» Ta’aroa ! Ta’aroa ! Rä ! Rä ! Eaux ! Eaux ! Verohuri ! Verohuri ! Que vienne le jour, le jour, le jour ! Réjouissons-nous ! Réjouissons- nous ! Réjouissons-nous ! Ta’aroa : Dieu fondateur du monde, créateur de l’Univers Rä : le Soleil Verohuri : Brise qui descend de la vallée en tourbillonnant, à la fois purificatrice et régénératrice

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