Mahina
26 Documentaire L’arbre à pain ’Uru , Artocarpus altilis, de la famille de Moracées Inflorescence mâle Inflorescence femelle qui donnera un fruit Fruit à maturité : il est reconnaissable à la sève blanche qui s’écoule à la surface. Lorsque le fruit est haut, on le cueille à l’aide d’une gaule fourchue à son extrémité pour coincer le pédoncule. Il suffit d’un mouvement de torsion pour détacher le fruit de sa branche. Quel que soit l’archipel, cet arbre est très lié à la vie des Polynésiens. Il peut atteindre 20 m de haut et chaque fruit peut peser jusqu’à 2 kg. De son tronc massif, exsude une sève blanche et collante. Les fleurs de l’arbre à pain sont minuscules, regroupées en inflorescences mâles et femelles, séparées mais présentes sur un même arbre. La pollinisation se fait par le vent et la récolte a lieu deux à trois fois dans l’année. ’Uru sur feu de bois Il est généralement laissé à reposer toute une nuit pour qu’il se vide de sa sève avant d’être cuit au feu de bois ou au four tahitien. Cuit, il est mangeable aussitôt en retirant le cœur non comestible. Écrasé au pilon avec du sucre et du lait de coco, on obtient le délicieux kaaku marquisien. Il peut aussi être préparé en frites, en chips, en gratin, en mousse, en ragoût… Réduit en farine, on obtient du pain et des gâteaux sans gluten.
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