Mahina
27 Documentaire Mahi Pelés crus, découpés après en avoir retiré le cœur, enveloppés de feuilles de cordyline et conservés plusieurs mois dans une fosse recouverte de terre, les ’uru se transformaient en une pâte fermentée, le mahi , qui était consommée cuite au four tahitien par temps de disette. Autres utilisations traditionnelles Le tronc creusé servait de coque pour les pirogues. La sève mélangée à de la fibre de coco permettait le calfatage de ces embarcations. Elle devenait aussi de la glu pour piéger les oiseaux. Divers remèdes étaient préparés à partir des racines, de l’écorce, des bourgeons… pour soigner entorses, angines, toux, asthme... Les feuilles servaient à envelopper la nour- riture et à recouvrir les fours en terre. L’écorce des jeunes branches, battue pendant des heures, devenait une étoffe appelée le tapa , de couleur beige. Cette stèle fut érigée le 27 octobre 2005 par les descendants des mutins de la Bounty pour commémorer l’arrivée de ce vaisseau dans la baie de Matavai en 1788. Fosse à mahi à Mangareva Mémorial de la Bounty , Pointe Vénus, Tahiti Celui-ci fut affrété pour prélever, àTahiti, de jeunes plants d’arbre à pain, destinés à être transplantés aux Antilles anglaises, afin de nourrir les esclaves. Une partie de l’équipage opposée au commande- ment du capitaineWilliam Bligh organisa une mu- tinerie restée célèbre dans l’Histoire polynésienne. Divers tapa
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