Etude-comparative-ATEM

46 4. Il travaille sur ce chantier pour les six prochains mois. Schéma 4 1.4 ‐ Cette coïncidence entre le procès et la situation d’énonciation se retrouve également dans les énoncés relevant du constat narratif, où les procès sont ordonnés les uns par rapport aux autres, et qui impliquent une simultanéité entre les événements racontés et la relation qui en est faite. C’est le cas dans les reportages : 5. Neymar contrôle le ballon, drible six adversaires et marque dans le but vide. ou dans la démonstration : 6. Je mélange la farine et l’eau puis rajoute les jaunes d’œufs, le beurre et mélange le tout. Si, dans le cas du reportage et de la démonstration, cette simultanéité est réelle, elle peut aussi être simulée : 7. Le fugitif s’abrite derrière un arbre, enfile son déguisement et repart à la rencontre de ses poursuivants. L’effet de cette simultanéité simulée étant de présenter les procès comme un film qui se déroulerait dans l’esprit de la personne qui est à l’origine de la narration. Schéma 5 1.5 ‐ Un autre type d’énoncés où s’utilise le présent de l’indicatif est le cas des verbes performatifs, qui sont généralement employés à la première personne et dans lesquels l’action accompagne la parole. Il y a donc, de ce fait, une coïncidence entre le procès et le moment de l’énonciation : 8. Je déclare la séance ouverte. / Je parie dix euros qu’il ne viendra pas. / Je te félicite pour ta réussite à ton concours. Schéma 6 Moment de l’énonciation < IL, TRAVAILLER > ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ six mois] Moment de l’énonciation < NEYMAR, CONTRÔLER, DRIBLER, MARQUER > < JE, MÉLANGER, RAJOUTER, MÉLANGER > < FUGITIF, ABRITER, ENFILER, REPARTIR > Moment de l’énonciation a) < JE, DÉCLARER > b) < JE, PARIER > c) < JE, FÉLICITER, TOI >

RkJQdWJsaXNoZXIy NzgwOTcw