Etude-comparative-ATEM

51 4.2 ‐ Alors que le passé simple est le temps de la narration, l’imparfait est le temps de la description. Dans un récit au passé, l’imparfait établit un cadre qui décrit les circonstances au milieu desquelles va s’insérer un événement qui est, lui, décrit au passé simple. 25. Les employés débattaient du problème lorsque le directeur interrompit la discussion. Schéma 17 4.3 ‐ Dans un récit au passé en présence d’un repère temporel translaté, l’imparfait permet aussi d’exprimer un procès actualisé, validé postérieurement au moment indiqué par le repère : 26. À son retour, l’an passé, Julien fit la connaissance de sa nouvelle voisine, et un mois plus tard il l’épousait. Schéma 18 4.4 ‐ Valeur d’itération (imparfait d’habitude) Avec un repère temporel itératif translaté, l’imparfait a une valeur d’itération appelée aussi l’imparfait d’habitude. Il est à noter que, comme pour le présent d’habitude, la valeur itérative de l’imparfait provient non pas du temps du verbe lui‐même, mais du repère temporel itératif : 27. L’an dernier à Paris, nous allions au cinéma tous les dimanches. Schéma 19 4.5 ‐ Outre ses valeurs temporelles et aspectuelles, l’imparfait peut aussi avoir une valeur modale. C’est le cas dans les énoncés hypothétiques avec SI qui construisent une situation fictive. Ce type d’énoncés en deux parties peut être construit avec le présent dans la subordonnée de condi‐ tion et le futur dans la principale : < EMPLOYÉ, DÉBATTRE > [‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐[ < DIRECTEUR, INTERROMPRE > X l’an passé < JULIEN, FAIRE CONNAISSANCE > Moment de l’énonciation un mois plus tard < IL, ÉPOUSER > dimanche Moment de l’énonciation L’an dernier dimanche dimanche < NOUS, ALLER AU CINÉMA > Moment de l’énonciation

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