HIMENE RUAU CYCLE 4

Hīmene nō tō’u ’āi’a Tome I : “Hīmene rū’au” CYCLE 4 : (cinquième, quatrième, troisième) 2018

Avant-propos Responsable depuis de nombreuses années de l’enseignement des chants traditionnels polynésiens au Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF), Te Fare Upa Rau, ​Mme Myrna TEUA-TUPORO​, dite ​Mama IOBA​, a préparé le répertoire de chants de cette mallette pédagogique pour les cycles 2, 3 et 4 avec l’aide de son assistant, ​Mr. Mike TEISSIER​. Premiers pas dans l’apprentissage des chants traditionnels ​- Premier document à être proposé aux établissements scolaires afin de valoriser et de promouvoir la pratique culturelle du chant polyphonique polynésien et plus particulièrement du “Hīmene Rū’au”, ce document est une première réponse aux demandes culturelles des enseignants. Il leur fournit un choix de chants traditionnels adaptés à tous les niveaux, tout en précisant quelques éléments musicaux plus techniques (analyses, difficultés à surmonter…). Il ne s’agit pas d’imposer un programme, mais de fournir des pistes de travail et des outils que chaque enseignant pourra suivre à son rythme et à celui des élèves. La gestion du temps, en terme de séances, est ainsi laissée à l’appréciation de chacun. De la même façon, chaque enseignant sera libre de mettre en œuvre les exploitations qu’il jugera les plus pertinentes par rapport aux besoins et aux possibilités des élèves. L’accent général est mis sur l’apprentissage des chants traditionnels et sur les difficultés que les élèves sont susceptibles de rencontrer lors de cette phase. Dans ce cadre, les enseignants sont invités à considérer cette phase d’initiation comme une étape, indispensable pour une interprétation de qualité, étape située avant la mise en œuvre des activités diverses menées à partir d’un support maîtrisé. Des outils et une méthodologie​ - La mallette propose ainsi : - la mise en place d’accompagnements rythmiques (avec des frappés corporels ou instrumentaux); - des jeux de nuances; - une alternance entre deux groupes ou un soliste (le professeur) et un chœur (les élèves); - des activités de productions musicales; - enfin, l’écoute de musiques ayant un lien géographique et stylistique avec le chant appris… Le choix des chants est fait en fonction des critères musicaux sur lesquels la progression retenue s’appuie. La mallette propose ainsi dix chants en langue tahitienne composés de deux éléments : un couplet et un refrain. La progression a été conçue à travers des séquences qui portent sur un ou plusieurs objectifs précis à atteindre et une compétence à faire acquérir: précision rythmique, justesse mélodique, sens du phrasé, maîtrise de procédés polyphoniques simples. *** Un panel de trois à sept chants par séquence- Chaque séquence comporte trois à sept chants : l’enseignant pourra donc à son gré, choisir le nombre de chants qu’il veut travailler dans la séquence et, soit aborder avec deux ou trois chants seulement, les notions qu’elle contient (quitte à les travailler à nouveau dans une séquence suivante), soit utiliser intégralement le contenu de cette séquence, en approfondissant et en réinvestissant immédiatement ces notions à l’aide de la totalité des supports proposés. Les textes des chants ne font pas l’objet d’une étude particulière dans ce document. Toutefois, une traduction en langue française de chaque chant est proposée. Pour cette partie indispensable de 2

l’apprentissage, l’enseignant choisira l’approche pédagogique qu’il jugera la mieux adaptée (travail trans-disciplinaire ou interdisciplinaire lors d’une autre séance distincte, étude approfondie ou compréhension globale…). Le détail des enregistrements - Les enregistrements figurant sur la clé USB sont de plusieurs ordres : - l’enregistrement des voix individuelles interprété généralement par l’auteur-compositeur lui-même; - l’enregistrement de masse interprété par des accompagnateurs et l’auteur-compositeur lui-même; Pour ces deux types d’enregistrements, la tonalité choisie par l’interprète peut se révéler inadaptée à la tessiture des voix d’enfants auxquels ces chants s’adressent. Une transposition a donc été faite lors de la transcription en partition : c’est la tonalité de ce document qui doit alors être respectée (la note de départ-référence est ainsi indiquée pour chaque chant). La mallette propose ainsi : - les paroles en tahitien et une possible traduction par l’auteur-compositeur ​; - la fiche de présentation tirée du modèle de Jean-Paul BERLIER ; - le dessin rythmique, écrit par Mama Ioba et informatisé par Stéphane LECOUTRE ; - la partition, écrite par Mama Ioba et informatisée par Stéphane LECOUTRE ; - des séquences de vidéos de groupes de chants interprétant leur “Hīmene Rū’au” au Heiva i Tahiti 2017, proposées par Polynésie Première et autorisées par La Maison de la Culture, Te Fare Tauhiti Nui. Au sujet des programmes ​- Les “Nouveaux Programmes 2016 adaptés à la Polynésie française” mentionnent dans les compétences devant être acquises en fin de cycle 2 : “​(l’élève doit) être capable d’expérimenter sa voix parlée et chantée, explorer ses paramètres(…et de) connaître et mettre en œuvre les conditions d’une écoute attentive et précise.”, en fin de cycle 3 : “(l’élève doit) être capable de mettre en lien des caractéristiques musicales d’œuvres différentes, les nommer et les présenter en lien avec d’autres savoirs construits par les enseignements (histoire, géographie, français, sciences etc.) et en fin de cycle 4 : “(l’élève doit) être capable de mobiliser des techniques vocales et corporelles au service d’un projet d’interprétation ou de création et identifier, décrire, commenter une organisation musicale complexe et la situer dans un réseau de références musicales et artistiques diversifiées…​”(​Bulletin officiel spécial n°10 du 19 novembre 2015). Le nombre de chants traditionnels proposé est de dix : l’enseignant utilisera un support visuel (texte uniquement, la partition étant destinée à l’enseignant sauf si une activité musicale en nécessite l’utilisation par les élèves-interprétation rythmique) et demandera ensuite aux élèves de mémoriser intégralement les chants afin de les interpréter par cœur. Au sujet des fiches de travail - ​Les fiches pédagogiques ne décrivent aucune démarche particulière et ne proposent pas de déroulement des séances. On y trouvera en revanche, en complément de la partition du chant, une brève analyse de celui-ci et des informations nécessaires à la conduite d’enseignement. Elles fournissent à l’enseignant des données musicales précises qu’il pourra réinvestir dans ses séances afin de rendre l’élève acteur dans son apprentissage et dans ses productions. L’en-tête mentionne l’objectif général de l’apprentissage du chant ainsi que le cycle, puis le titre, la voix et le nom du fichier son sur la clé USB. 3

Les éléments musicaux de base du support sont analysés (ambitus, tonalité principale, note de départ, mesure, rythme, tempo et départ sans anacrouse). La fragmentation du chant ​- L’enseignant trouvera des informations essentielles lors de l’apprentissage, afin de mettre en œuvre une activité musicale intéressante pour les élèves et éviter le “rabâchage” mécanique : le nombre de fragments dans les différentes parties du chant (strophe, refrain) et leurs structures thématiques basées sur la phrase. La tonalité de l’enregistrement utilisé est indiquée, car, comme signalé plus haut, elle peut être différente de celle adaptée à l’interprétation par des voix d’enfants(celle de la partition). Seuls, les objectifs spécifiques à l’apprentissage du support sont indiqués, les objectifs relatifs aux exploitations sont laissés au choix de l’enseignant. * Identifier et surmonter les difficultés - La rubrique suivante fait apparaître des points précis du support sur lesquels les élèves risquent de se heurter, comme des difficultés mélodiques (intervalles, confusion de fragments proches, terminaisons de phrases musicales…), rythmiques (durée brèves dans le dessin rythmique, enchaînements rapides, décalages par rapport à la pulsation…) ou d’articulation du texte… Les enseignants, avec la rigueur nécessaire, veilleront donc tout particulièrement et dès le début de l’apprentissage, à la justesse des hauteurs et à la précision rythmique de ces passages signalés, pour ne pas laisser les élèves mémoriser le chant avec des imprécisions ou des erreurs sur ces points délicats. Remarques générales et terminologie - La dernière rubrique, intitulée “Remarques”, comporte quelques notes complémentaires : sur des exploitations toutes ​induites par le support, ou bien sur des observations visant l’enregistrement proposé. Cette rubrique pourra être complétée par les notes personnelles de l’enseignant. Comment parler de musique, celle que l’on écoute ou celle que l’on produit, sans un minimum de vocabulaire pour désigner des notions facilement perceptibles (tempo, nuances, intervalles…). Comme l’exigent les programmes, il est donc nécessaire d’amener l’élève à d’abord se familiariser avec cette terminologie avant de la maîtriser et d’utiliser lui-même les mots justes, pour désigner des éléments musicaux de base que sa pratique le conduit forcément à mettre en œuvre. En fin d’ouvrage, un lexique modeste, destiné à l’enseignant, lui fournira, si nécessaire, quelques précisions sur le vocabulaire musical de base employé dans cet ouvrage. Ce document vise avant tout, à fournir à chaque enseignant un outil utile et précis pour lui permettre de mettre en œuvre une pratique vocale efficace dans sa classe, à côté des autres activités musicales qu’il est possible d’y mener. La découverte et l’appropriation du patrimoine ​- Ce document a pour but de faire découvrir aux élèves les chants traditionnels polynésiens pour : - donner du sens au territoire qu’ils habitent en leur faisant découvrir leur patrimoine; - élargir leurs références culturelles et esthétiques; - affiner leur capacité de discrimination sonore et d’analyse musicale; - accroître leur maîtrise vocale et corporelle. 4

Des chorales scolaires de plus en plus nombreuses sont créées dans les écoles primaires de la Polynésie française, montrant tout l’intérêt que les enseignants portent à cette activité et les bénéfices qu’en tirent leurs élèves. Si ce document n’a pas été conçu pour être utilisé dans un tel cadre, il se situe néanmoins dans l’esprit de cette pratique du chant choral, qui, par son appel à la sensibilité musicale de chacun, doit être source de bonheur et de plaisir partagé par tous, interprètes et auditeurs. Bon courage aux professeurs et aux élèves, A hīmene ana’e! 5

Présentation Le présent document consacré au “hīmene rū'au”, a été réalisé par le Conservatoire artistique de la Polynésie française, avec le soutien du Ministère de la Culture. Il constitue le premier volet de la mallette pédagogique des chants traditionnels polynésiens. Ce chant à tempo lent a une étymologie double nous éclairant sur ses origines : son nom provient de l'anglais « hymn » pour Hīmene, et du pa’umotu « rūkau », qui signifie vieux ou avancée en âge, pour Rū'au. Son rythme particulier s’inspire en partie de la couleur vocale des hymnes. Le « hīmene rū'au » est principalement composé d'un chœur mixte mais également de chanteurs solistes que sont le « perepere » (femme), le tuō (homme) et le « marū teitei ». Cette formation soliste n’est pas détaillée dans le présent document. Le « hīmene rū'au » est remarquable à bien des égards : - par la position de ses chanteurs, tout d’abord. Le pupu hīmene est constitué d’un chœur de voix placé en demi-cercle ou en U. Ces chanteurs sont généralement assis en tailleur selon la position « pārahi tīfene »; - par l’une de ses marques distinctives, mise en lumière lors des festivités du Heiva i Tahiti place To'ata. Les femmes chantent avec l'index placé sur la joue droite, le coude appuyé sur le revers de la main gauche posée sur le ventre. Les femmes occupent les premières places, tandis que les hommes ferment le cercle et que le chef de chœur est debout face à eux. Cette disposition n'est pas observée dans les différentes paroisses de confession protestante qui pratiquent encore. Il existe chez les femmes trois principales strates vocales: les « fa'a'ara'ara » (les premières) sont situées au centre du demi-cercle. Elles se trouvent devant la ligne d'hommes. Ces chanteuses permettent ainsi aux «reo piti nā raro » (les secondes) et aux « reo piti nā ni'a » (« teitei » ou ténor) d'occuper l'ensemble des premières lignes et celles de côtés. Chez les hommes, il existe également deux strates principales : les « marū tāmau » (basse) sont placés derrière les « fa'a'ara'ara », le « marū teitei » (ténor) du soliste est chanté par un petit groupe situé sur les extrémités. Optionnellement, le « hā'ū » (bourdon) et le « tu'i » (glotte) sont interprétés par l'ensemble du groupe d'hommes. Le « hīmene rū'au» est donc composé de cinq voix de base superposées, avec l’option du « hā'ū » et du « tu'i ». 6

Dispositif du groupe de chant 7

Présentation pour le cycle 4 au collège Au cycle 4: cycle des approfondissements, d’après les ​Programmes officiels​ du Bulletin Officiel de l'Éducation Nationale spécial n° 11 du 26 novembre 2015, ​l’élève travaille plusieurs compétences et ce support va permettre de les développer. Le chant traditionnel développe deux grands champs de compétences structurant l’ensemble du parcours de formation de l’élève jusqu’à la fin du cycle 4: la perception et la production. - ​réaliser des projets musicaux d’interprétation (ou de création) ​: l’élève est capable de ​définir les caractéristiques musicales d’un projet puis en assurer la mise en œuvre en mobilisant les ressources adaptées; d’interpréter un projet devant d’autres élèves et présenter les choix artistiques effectués ​, en fin du cycle. - ​écouter, comparer, construire une culture musicale commune ​: l’élève est capable d’​analyser des œuvres musicales en utilisant un vocabulaire précis ; de situer et comparer des musiques de styles proches ou éloignés dans l’espace et/ou dans le temps pour construire des repères techniques et culturels ; d’identifier par comparaison les différences et ressemblances dans l’interprétation d’une œuvre donnée​, en fin de cycle. Physiologiquement, les organes respiratoires et phonatoires de l’élève sont largement développés pour chanter d’un niveau supérieur. Durant ce cycle, l’élève travaille la troisième voix du “hīmene rū’au”, appelé “marū tāmau”, car elle s’adapte à la tessiture de la voix, entre 12 et 15 ans. La voix 3 peut être accessible parce que la tessiture de sa voix est plus élargie par rapport au cycle précédent. 8

R​É​PERTOIRE : CYCLE 4 Pages Titres Plage sur l’USB Séquence Voix 1-2-3 Masse 10-14 Fare ’upa rau 01-02-03 04 Travail rythmique et mélodique polyphonique​: canon, tuilage, phrasé 15-19 A tō te aroha 05-06-07 08 20-25 Tematahuira 09-10-11 12 26-31 ’Ōpūhara 13-14-15 16 32-36 Te va’a 17-18-19 20 37-41 ’Orovini 21-22-23 24 42-48 Pape’ete 25-26-27 28 49-54 Tipaeru’i 29-30-31 32 55-59 Aroha 33-34-35 36 60-63 Tāpa’o ’oto 37-38-39 40 9

Paroles et traduction FARE ’UPA RAU Fare ’upa rau, teie i teie nei ra e Oui c'est bien la Maison du Savoir, Fare ’upa rau, teie ua tupu ra’a mau e Maison des Arts, cet arbre au sacré dominant, Fare ’upa rau, ua hotu ra’a mau e Maison des Arts, aux fruits consacrés, Refrain : Eiaha atura ra ia (e), Alors quelle parole, Te parau e te mau tamari’i e ? Pour nous ô mon enfant? Teie maoti ra ia e ! La voici la parole! Fare ’upa rau, tupu nui, Maison des Arts, arbre de sagesse, Hotu nui, hotu ra’a e. Fruits à maturité, fruits consacrés. Partition: Rythme-voix 3 10

Partition : Mélodie-voix 3 11

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​FARE ’UPA RAU OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ TĀMAU FICHIERS : 01 FARE ’UPA RAU (VOIX1).wav, 02 FARE ’UPA RAU (VOIX2).wav, 03 FARE ’UPA RAU (VOIX3).wav, 04 FARE ’UPA RAU (ensemble VOIX 1+2+3).wav. AUTEUR : ​MAIRAI John EXTRAIT : ​’​Ō​ro’a Māvete 2016 COMPOSITEURS : TEUA-TUPORO Myrna & TEISSIER Mike ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO - aigu LA Tonalité principale : ​DO Note de départ : ​SOL Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B-C Refrain : ​D-E-F-G PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : DO OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme pendant la lecture rythmique ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la troisième voix : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Compter les temps de silence en fin de phrase. En plus : Découvrir le « TU'I » (la glotte) & le « H​Ā​'Ū » (le bourdon). POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix ; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; En plus : Chanter le « hā’ū » ​U-U​ et le « tu’i » ​AHIA ​en décalage avec les 3 voix. REMARQUES : 12

Partition: Conducteur 13

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Paroles et traduction A TŌ TE AROHA ’Aora’i e tū, i te ra’i ātea Loin dans le ciel E tara fa’ateni e s'élève le sommet d'​Aora'i Nā tō’u ’Āi’a pape’ete iti e la fierté de mon peuple ​Pape'ete​, I te vai’ete’ete e « la corbeille d'eau » Refrain : A tō te Aroha e, e tō’u ’Āi’a ô Peuple que l'amour perdure, Tauhia ra ’oe e te mana fa’aro’o e car la puissance de la Foi est en toi. Ia tō te firi o te Aroha nui e Et que jamais la tresse de l'Amour unique et suprême ne doit se rompre, E tō’u nūna’a e ô Toi, mon peuple. => ​Mise en relation avec le thème du​ Heiva ​2016 du groupe​ PAPOFAI «Hititai». Partition: Rythme-voix 3 15

Partition : Mélodie-voix 3 16

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​A T​Ō​ TE AROHA OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 05 A TŌ TE AROHA (VOIX1).wav 06 A TŌ TE AROHA (VOIX2).wav 07 A TŌ TE AROHA (VOIX3).wav 08 A TŌ TE AROHA (ensemble VOIX 1+2+3).wav AUTEUR : ​TEUA-TUPORO Myrna EXTRAIT : ​Te Pape Ora Nō Papofa'i- Heiva 2016 COMPOSITEURS : TEUA-TUPORO Myrna ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO- aigu DO Tonalité principale : ​SOL Note de départ : ​MI Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B Refrain : ​C-D-E PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : DO grave/DO aiguë OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme pendant la lecture rythmique ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la troisième voix : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Compter les temps de silence en fin de phrase durant le couplet, -Respecter les durées des notes tenues en fin de phrase exceptionnellement longue dans ce chant. En plus : Découvrir le « TU'I » (la glotte) & le « H​Ā​'Ū » (le bourdon). POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix ; -Au refrain, travailler la mise en place des respirations avant l’entame des phrases ; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; En plus : Chanter le « hā’ū » ​U-U​ et le « tu’i » ​AHIA ​en décalage avec les 3 voix. REMARQUES : 17

Partition: Conducteur 18

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Paroles et traduction TEMATAHUIRA​ ​(yeux-exhorbités) Pape iti teie, mahuta noa mai Voici la rivière ​Pape iti ​qui soudain surgit Tāpapa i te muriavai e et poursuit sa course jusqu'à l'embouchure. Ua vai moe noa, te ’ati rahi e Cet événement tragique du passé Tupu a’e i te mātāmua e cause mon tourment, Parari farara na ta’o e ha e les éléments se déchaînant des quatre coins Ua reva tō mā’a tino iti e emportant dans leur sillage les corps de mes semblables Refrain: Tematahuira ('e) ma Tuaparipari e Tematahuira​ et ​Tuapari-pari Matara te ara tupuna e nous ont permis de fouler à nouveau le sentier des Anciens Te hui hāharu ma te to’ohitu e avec le soutien des chasseurs et le conseil des sages, Ua ’ōineine tō tere e nous nous tenons prêts pour l'expédition Nā uta nō Ti’amape e vers l'intérieur de ​Ti'amape => ​Hommage à ​Tematahuira​, une personne ressource rencontrée sur ​PAPARA. 20

Partition: Rythme-voix 3 21

Partition : Mélodie-voix 3 22

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​TEMATAHUIRA OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 09 TEMATAHUIRA (VOIX1).wav 10 TEMATAHUIRA (VOIX2).wav 11 TEMATAHUIRA (VOIX3).wav 12 TEMATAHUIRA (ensemble VOIX 1+2+3).wav AUTEUR : ​TEUA-TUPORO Myrna EXTRAIT : ​Te Pape Ora Nō Papofa'i- Heiva 2016 COMPOSITEURS : TEUA-TUPORO Myrna ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus :​ grave​ ​DO- aigu DO Tonalité principale : ​SOL Note de départ : ​SI Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B-C-D Refrain : ​E-F-G PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : SI OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme pendant la lecture rythmique ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Compter les temps de silence en fin de phrase. En plus : Découvrir le « TU'I » (la glotte) & le « H​Ā​'Ū » (le bourdon). POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; En plus: Chanter le « hā’ū » ​U-U​ et le « tu’i » ​AHIA ​en décalage avec les 3 voix. REMARQUES : 23

Partition: Conducteur 24

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Paroles et traduction ’ŌPŪHARA Nā Ari’i e rua tama’i nō nā Ari’i 'Ōpūhara est l'illustre chef très respecté, Fa’atura ’ore i te peu tumu e avec sa lance (​Ta'a-o-Tahiti)​, taillé dans l'essence sacré de ​Fara​, Patahuna tō te ao marama e Issue de l'enceinte Royale de ​Mata'oa​, TE UPO’O O TE NU’U ATUA RA E il finit par renier son propre frère (​Tati​) Ua topa tūturi te Ari’i e qui à l'inverse de lui, fut éblouis par le nouvel ordre en marche. En réponse à cette traîtrise, 'Ōpūhara​ finit par renommer sa lance Uri-here-taea'e-'ore Refrain : ’Aue te mamae te nūna’a e, AUE Quelle douleur immense a vécu mon peuple, Te ’otora’a mai Faina e lorsque la triste nouvelle atteignit ​Faina​. TA’IHEVA I TE RA’I ĀTEA E Les larmes de deuil sont parvenues à troubler les cieux lointains, To’a-huri-papa i te fara raufara e le vent destructeur du Sud renversa les forêts denses de ​Fara​, UA FATI TE TĪ O MŌU’A TAMAITI le ​Tī ​de ​Mou'a Tamaiti​ s'est brisé, Ua haea te fara i Mata’oa e le ​Fara​ de ​Mata'oa ​s'est affaissé. ​=> ​mise en relation avec le thème de​ Tamari'i Papara ​au​ Heiva 2016 «'AHANI ». 26

Partition: Rythme-voix 3 27

Partition : Mélodie-voix 3 28

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​’ŌPŪHARA OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 13 ’OPUHARA (VOIX1).wav 14 ’OPUHARA (VOIX2).wav 15’OPUHARA (VOIX3)®.wav 16 ’OPUHARA (ensemble VOIX 1+2+3)®.wav AUTEUR : ​TEISSIER Mike EXTRAIT : ​Reo Papara HEIVA I TAHITI 2016 COMPOSITEURS : TEISSIER Mike ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus :​grave DO​ ​- aigu RE Tonalité principale : ​LA Note de départ : Fa’a’ara’ara(F)+Reo piti nā raro (R) MI/ ​Marū​ Tāmau (MT)​ LA Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B-C-D-E Refrain : ​F-G-H-I-J-K PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : (F+R) ​SOL#/​ (MT)​ SOL OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme pendant la lecture rythmique ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la troisième voix : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Compter les temps de silence en fin de phrase ; -Respecter les syncopes. En plus : Découvrir le « TU'I » (la glotte). POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; -Interpréter un chant avec des décalages rythmiques. En plus : Chanter le « tu’i » ​AHIA ​en décalage avec les 3 voix. REMARQUES : 29

Partition: Conducteur 30

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Paroles et traduction TE VA’A Fa’areva te va’a nā Vaiti’aria De ​Vaiti'aria​, la pirogue est en partance, A HIA NA VAITI’ARIA Ua pua te aroha ’e te here e L'amour et l'amitié prennent place, Te metua ’e te mau tamari’i e Ô aînés, ô jeunesse! Mahora te parau o te ora e Ainsi la vie se déploie! Refrain: Tu’uhia te va’a i te moana e la pirogue est mise à la mer, AHIA HIA HIA, TEI RARO I TE TAI ’AVA’AVA E sur les vagues houleuses, Vaitātā te fenua ’āueue ai la Terre ​Vaiti'aria​ tremble, AHIA HIA HIA, FA’A’OTO I TE PŪ REVARA’A E sonnez de la trompe Ua ho’a te uira, e haruru pātiri l'éclair illumine le ciel, I te niu pātiri, ’ie’ie te mana o te Atua ra le tonnerre gronde, dans le sillage, c'est la gloire de Dieu Partition: Rythme-voix 3 32

Partition : Mélodie-voix 3 33

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​TE VA’A OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 17 TE VA’A (VOIX1).wav 18 TE VA’A (VOIX2).wav 19 TE VA’A (VOIX3).wav 20 TE VA’A (ensemble VOIX 1+2+3).wav AUTEUR : ​Myrna TEUA-TUPORO EXTRAIT : ​Te Pape ora N​ō​ Papofai- Heiva 2016 COMPOSITEUR : Myrna TEUA-TUPORO ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO- aigu RE Tonalité principale : ​SOL Note de départ : Fa’a’ara’ara(F)+Reo piti nā raro (R) grave RÉ/ ​Marū​ Tāmau (MT)​ SOL Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B Refrain : ​C-D-E PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : (F+R) ​DO/​ (MT)​ MI b OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme de la 3​ième​ voix pendant la lecture rythmique : -Prérequis : maîtriser le rythme des deux premières voix ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Respecter les syncopes, les temps de silence et les points d’orgue ; En plus : Découvrir le « TU'I » (la glotte), voix soliste des hommes, dans les phrases A, C et D. POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix. En plus: Chanter le « tu’i » ​AHIA ​en décalage avec les 3 voix. REMARQUES : 34

Partition: Conducteur 35

36

Paroles et traduction ’OROVINI ’Orovini i te ta’i vini’ura ho’i e 'Orovini​, situé à l'ouest, U-U VINI’URA HO’I E Nō ’Oro i to’o’a ra e Signifiant le chant de l'Astrild de ​'Oro​ (Dieu de la guerre), Pūti’a’oro ti’ara’a nō ’Oro e Pūti'a'oro​ la résidence de ​'Oro U-U RA’A NŌ ’ORO E I te hitira’a o te rā e à l'Est, Refrain: E-e, Fāri’imata e, te ’ūputa tomora’a e Oui, ​Fari'imata​, la porte d'entrée I te fa’anui ra e, he’euri o te aru i uta e Dans la grande et verdoyante vallée. Partition: Rythme-voix 3 37

Partition : Mélodie-voix 3 38

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​’OROVINI OBJECTIFS GÉNÉRAUX: -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 21 ’OROVINI (VOIX1).wav 22 ’OROVINI (VOIX2).wav 23 ’OROVINI (VOIX3).wav 24 ’OROVINI (ensemble VOIX 1+2+3).wav AUTEUR : ​Myrna TEUA-TUPORO EXTRAIT : ​Te Pape ora N​ō​ Papofai- Heiva 2016 COMPOSITEUR : Myrna TEUA-TUPORO ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO - aigu DO Tonalité principale : ​SOL Note de départ : ​SOL Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B Refrain : ​C-D PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : DO OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme de la 3​ième​ voix pendant la lecture rythmique : -Prérequis : maîtriser le rythme des deux premières voix ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Respecter les syncopes, les temps de silence et les points d’orgue. En plus : Découvrir le « H​Ā​'Ū » (le bourdon) dans la phrase A. POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; En plus: Chanter le « hā’ū » ​U-U ​avant la 3​ième​ voix. REMARQUES : 39

Partition: Conducteur 40

41

Paroles et traduction PAPE’ETE I tahatai i te muriāvai À l'embouchure U-U-U-U Fare’ute te ’ōutu e de ​Fare'Ute FARE’UTE TE ’ŌUTU FARE 'UTE VAIRA'A I TE FARE ARIOI se trouvait la maison des ​Arioi E fenua nanu e, tō tīpaera’a Un refuge sur une terre haute U-U-U-U Pōpoto o te vai e le ruisseau est très petit PŌPOTO O TE VAI E (E) I VAINI’INI’I’ORE AI TE PAPE d'où le nom ​Vaini'ini'i'ore​ (eau intarissable) Refrain: Pōpoto o te vai mā’aro nō uta qui descend de la vallée impénétrable, ’ava’ava i te aru ia pā e arrive à la pointe devient amer, I te aru ia pā i te muriāvai Tō’ava’ava papeava iti e d'où le nom de ​Pape'ava​ (eau salée), E-E Mahora noa ra, te tahua Vai’ete la place ​Vai'ete​ s'étend, ’Orira’a nō’oe e te Toa e lieu où tu dansais, Guerrier, Vai’ete i te vai’ete’été e Vai'ete​, autrefois, Pape’ete i teie nei ru’i e Pape'ete​, aujourd'hui 42

Partition: Rythme-voix 3 43

Partition : Mélodie-voix 3 44

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​PAPE’ETE OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 25 PAPE’ETE (VOIX1).wav 26 PAPE’ETE (VOIX2).wav 27PAPE’ETE (VOIX3).wav 28 PAPE’ETE (ensemble VOIX 1+2+3).wav AUTEUR : ​Myrna TEUA-TUPORO EXTRAIT : ​Te Pape ora N​ō​ Papofai- Heiva 2016 COMPOSITEUR : Myrna TEUA-TUPORO ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO- aigu DO Tonalité principale : ​DO Note de départ : Fa’a’ara’ara(F)+Reo piti nā raro (R) grave SOL/ ​Marū​ Tāmau (MT)​ DO Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B-C-D Refrain : ​E-F PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-couplet-refrain-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : (F+R) ​DO/​ (MT)​ SOL# OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme de la 3​ième​ voix pendant la lecture rythmique : -Prérequis : maîtriser le rythme des deux premières voix ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Respecter les syncopes, les temps de silence et les points d’orgue. En plus : Découvrir le « H​Ā​'Ū » (le bourdon), voix soliste des hommes, dans la phrase A et B. POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix ; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibre et synchroniser les 3 voix ; En plus: Chanter le « hā’ū » ​U-U ​avant la 3​ième​ voix. REMARQUES : 45

Partition: Conducteur 46

47

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Paroles et traduction TIPAERU’I Mānava ia ora (i) te fārereira’a Salut à tous, I ROTO I TEIE TA’URUA à cette fête, Maeva tātou pā’āto’a nei soyez les bienvenus ’AHE-’AHE-’AHE-E Reo pi’i tā’u (i) fa’aro’o e j'ai entendu une voix, Tipaeru’i ti’a mai ni’a e Tipaeru'i​, lève-toi, Ta’urua teie e tupu nei une fête est préparée, I ni’a i te tahua Vai’ete e sur la place ​Vai'ete​, Refrain: A haere mai na (i) Vai’ete nei Venez, allons à ​Vai'ete​, Pehepehe mai ai e et célébrons notre Terre, I te mau pehepehe nō tō ’āi’a ’o Tipaeru’i e Tipaeru'i​, par des chants, E te tōmite ta’urua e, teie tō mau tamari’i e Membres du jury, voici tes enfants! 49

Partition: Rythme-voix 3 50

Partition : Mélodie-voix 3 51

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​TIPAERU’I OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 29 TIPAERUI (VOIX1).wav 30 TIPAERUI (VOIX2)®.wav 31 TIPAERUI (VOIX3).wav 32 TIPAERUI (ensemble VOIX 1+2+3)®.wav AUTEUR : ​TAMARI’I TIPAERU’I EXTRAIT : ​Festival Tiurai 2000 COMPOSITEUR : ​TAMARI’I TIPAERU’I ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave SOL- aigu SOL Tonalité principale : ​DO Note de départ : Fa’a’ara’ara ​SOL​ /Reo piti nā raro SOL/ ​Marū​ Tāmau ​ LA Mesure : ​3 ou​ ​4 temps Subdivision : ​binaire/ternaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B-C-D Refrain : ​E-F-G PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-refrain- couplet-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : (F+R) ​DO/​ (MT)​ SOL# OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme de la 3​ième​ voix pendant la lecture rythmique : -Prérequis : maîtriser le rythme des deux premières voix ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Respecter les syncopes, les temps de silence et les points d’orgue. En plus : Découvrir le « TU’I » (la glottale), voix soliste des hommes, dans la phrase B. POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix ; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; En plus: Chanter le « tu’i » ​’AHE​. REMARQUES : 52

Partition: Conducteur 53

54

Paroles et traduction AROHA E te mau manihini e Chers invités, Te nūna’a Mā’ohi e Ô Peuple polynésien, Nā mai te Aroha e Recevez les salutations A te mau tamari’i e De nos petits, Refrain: E te mau metua e Ô aînés, A hi’o na rā ’ia mātou Admirez-nous, TE HOE NEI Nous avançons, I te hoe tuira e Nous persévérons dans l'écriture => ​Nouvelle création pour la mallette pédagogique ​hīmene rū'au. Partition: Rythme-voix 3 55

Partition : Mélodie-voix 3 56

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE : ​AROHA OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 33 AROHA (VOIX1).wav 34 AROHA (VOIX2).wav 35 AROHA (VOIX3).wav 36 AROHA (ensemble VOIX 1+2+3).wav AUTEUR : ​MIKE TEISSIER EXTRAIT : ​CRÉATION COMPOSITEUR : ​MIKE TEISSIER ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO- aigu DO Tonalité principale : ​SOL Note de départ : ​SOL Mesure : ​3 ou​ ​4 temps Subdivision : ​binaire/ternaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : Couplet : ​A-B-C-D Refrain : ​E-F PLAN DE L'ENREGISTREMENT : Couplet-refrain- couplet-refrain TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : DO# OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme de la 3​ième​ voix pendant la lecture rythmique : -Prérequis : maîtriser le rythme des deux premières voix ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Compter les temps de silence. En plus : découvrir la transposition vocale de la subdivision binaire à la subdivision ternaire. POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix ; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; REMARQUES : 57

Partition: Conducteur 58

59

Paroles et traduction TĀPA’O ’OTO​ (​Annonciateur de Malheur) A-HI-A Te mata’i to’a e te mata’i mara’amu Tāpa’o ’oto’oto nā te ari’i e Te ari’i pū marae​ i ​Farepu’a ra e Ua ta’i ’ū’ana te pahu e I ni’a nā Teva e va’u e Le vent du Sud, nommé aussi l'alizée du Sud-Est, annonciateur de Malheur au ​Ari'i​, le ​Ari'i​, symbole social et politique descendant de ​Farepu'a​, les roulements des tambours grondent puissamment sur les huit ​Teva​. => mise en relation avec le thème du ​Heiva 2016 ​du groupe ​Tamarii Papara Partition: Rythme-voix 3 60

Partition : Mélodie-voix 3 61

Fiche de présentation: CYCLE : ​4 TITRE :​ T​Ā​PA’O ’OTO OBJECTIFS GÉNÉRAUX : -Découvrir la troisième voix du h​ī​mene r​ū​’au, -Pratiquer une activité musicale et culturelle, -Enrichir le vocabulaire musical et culturel. VOIX : ​MARŪ​ TĀMAU FICHIERS : 37 TĀPA’O (VOIX1).wav 38 TĀPA’O (VOIX2).wav 39 TĀPA’O (VOIX3)®.wav 40 TĀPA’O (ensemble VOIX 1+2+3)®.wav AUTEUR : ​TEISSIER MIKE EXTRAIT : ​Tamari'i Papara-Heiva I Tahiti 2016 COMPOSITEUR : TEISSIER MIKE ÉLÉMENTS DU CHANT : Ambitus : ​grave DO- aigu DO Tonalité principale : ​MI b Note de départ : Fa’a’ara’ara ​SI b​ /Reo piti nā raro SOL / ​Marū​ Tāmau (MT)​ grave MI Mesure : ​4 temps Subdivision : ​binaire Tempo : ​lent Départ : ​sans anacrouse FORME : ​strophique DÉCOUPAGE DES PHRASES : A-B-C-D PLAN DE L'ENREGISTREMENT : 2 FOIS EN ENTIER TONALITÉ DE L'ENREGISTREMENT : (F+R)​ aiguë MI/​ (MT)​ grave MI OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE L'APPRENTISSAGE : 1- Prendre connaissance des spécificités de la langue tahitienne : coup de glotte (glottale) et prolongement phonique de la voyelle (macron) ; 2- Dire le rythme de la 3​ième​ voix pendant la lecture rythmique : -Prérequis : maîtriser le rythme des deux premières voix ; 3- Découvrir le «MARŪ T​Ā​MAU», la 3​ième​ voix, lors de la 1​ière​ écoute : -Prérequis : maîtriser la première voix « FA’A’ARA’ARA » pour la différencier des autres voix ; -Prérequis : maîtriser la seconde voix « REO PITI N​Ā​ RARO » pour la différencier des autres voix ; 4- Chanter la mélodie avec les paroles du chant : -Respecter les syncopes, les temps de silence et les points d’orgue. En plus : Découvrir le « TU’I » (la glotte), voix soliste des hommes, dans la phrase A. POINTS SUSCEPTIBLES DE POSER DES DIFFICULTÉS AUX ÉLÈVES : -Chanter polyphoniquement à 3 voix ; -Pratiquer une écoute mutuelle pour équilibrer et synchroniser les 3 voix ; -Au début du chant, chanter le « tu’i » ​AHI’A ​ avant la 3​ième​ voix. REMARQUES : 62

Partition: Conducteur 63

Petit lexique musical à l’usage des enseignants​, tiré du répertoire-progression de ​Jean-Paul BERLIER, intitulé « Un parcours en chantant » pour le cycle 1, 2 et 3​. « ​De nombreuses notions définies dans ce lexique sont très étroitement liées ou précisées par une autre notion complémentaire désignée par un vocable différent. Pour alléger la présentation de ce lexique en évitent de trop fréquentes redites, les renvois sont mentionnés en gras. Accompagnement​ : ensemble de sons subordonnées à une ou plusieurs parties prédominantes, vocales ou instrumentales et qui joue le rôle de soutien harmonique et/ou rythmique. Accord​ : émission simultanée de plusieurs sons. Ce terme désigne une superposition d’au moins trois sons disposés selon des règles déterminées (cf. ​consonance​). Il y a harmonie lorsque l’accord est perçu comme une entité globale. (cf. ​mélodie​). Altération ​: signe, dièse ou bémol, qui élève ou qui baisse la hauteur d’une note. L’altération modifie la hauteur d’une note « naturelle » d’un ​demi-ton​ vers l’aigu (dièse) ou vers le grave (bémol). Le bécarre sert à annuler l’effet du dièse et du bémol. Elle peut être « accidentelle » (ponctuelle), « à l’armature » aussi dite « à la clé » (permanente) ou « de précaution » (indiquée entre parenthèses). Ambitus​ : étendue d’une mélodie, d’une voix ou d’un instrument, de la note la plus grave à la note la plus aigüe. (cf. ​tessiture​). Dans ce document c’est en référence au support chanté que ce terme est utilisé. Anacrouse​ : note (ou groupe de notes) en suspend (on dit aussi « en levée ») qui précède l’appui sur le premier ​temps fort​ de la phrase à laquelle elle appartient. Située en début de morceau, elle est positionnée dans une ​mesure​ « incomplète ». 64

Binaire​ (subdivision) : la division « normale » d’un ​temps​ en durées égales, dans une mesure binaire est faite par deux ou quatre. Lorsque ces durées sont représentées par des croches (cf.​figure de note​), celle-ci sont ligaturées par deux. La subdivision « exceptionnelle » en 3 durées égales est indiquée par le symbole du triolet. La subdivision binaire est indiquée par le chiffre inférieur de l’indication de ​mesure​ : 2 ou 4. Bourdon​ : procédé ​polyphonique​. Pendant que la voix principale chante la mélodie, la voix d’accompagnement tient ou répète la note, généralement la tonique (cf. ​degré​) dans le grave. On parle aussi de pédale. Certains instruments sont conçus pour fonctionner avec ce procédé : la cornemuse, la vielle à roue. Canon​ : procédé polyphonique : la mélodie est reproduite avec un décalage constant à toutes les autres voix. Cellule rythmique​ : constituée d’une ou plusieurs figures de notes, elle représente un élément rythmique « cohérent » généralement d’un ou deux temps, facilement identifiable : une noire, deux croches, une syncope (sur 1 ou 2 temps), un rythme brisé, la « sicilienne »…Leur organisation constitue le ​dessin rythmique​. Chant parallèle​ : procédé polyphonique. Les voix chantent le même dessin mélodique, en homorythmie, mais sur des hauteurs différentes. L’​intervalle​ (généralement la tierce) reste constant créant ainsi une polyphonie consonante. En Polynésie française, ce procédé (acculturé) est désigné par l’expression « faire la seconde » […] Degré​ : chacune des sept notes d’une gamme diatonique est appelée degré et reçoit un nom correspondant à son rôle dans cette gamme. Il y a donc sept noms de degrés, les deux plus importants étant la tonique (1​ier​ degré) et la dominante (5​ième​ degré). Le 7​ième​ degré subit une attraction vers la tonique qui lui vaut le nom de sensible lorsqu’il est à intervalle d’un demi-ton de celle-ci et de sous-tonique lorsque, dans le monde mineur mélodique, il est à intervalle d’un ton de la tonique. Dessin rythmique​ : il est formé par la combinaison des durées propre à chaque instant. Cf. ​cellule rythmique​. Diaphonie​ : procédé polyphonique. Terme archaïque utilisé au Moyen-Âge pour désigner la polyphonie de cette époque. Repris dans cet ouvrage pour désigner toute polyphonie qui ne relève pas d’un procédé spécifique (bourdon, ostinato, chant parallèle, canon…) afin de la distinguer de ceux-ci. Durée​ : notion relative (longue/brêve) dont la proportion et l’ordre sont les éléments fondamentaux mais non les seuls (cf. ​tempo​, ​mesure​…), du rythme musical. (cf. ​figure de note​, ​ dessin rythmique​, ​rythme​). Échelle​ : nombre de sons pris dans un ordre successif et divisant une octave dans un système mélodique donné dans limitation de tessiture (à l’inverse de la ​gamme​). Selon les civilisations des échelles diverses sont utilisées pentatonique (dans la musique asiatique notamment), hexatonique, heptatonique (musique occidentale). 65

Figure de notes​ : symbole représentant les ​durées​ dans la notation occidentale. Dans la série de figures de notes ci-après, chacune vaut la moitié de la précédente et donc le double de la suivante : la ronde, la blanche, la noire, la croche, la double croche… Cf. cellule rythmique. Forme​ : structure, organisation des différentes parties d’un morceau. Le critère usuel retenu pour déterminer une forme musicale est la distinction entre l’identité (I-I), la modification (I1-I2) et la différence (I-II) des périodes mélodiques. De très nombreuses formes correspondent à des « standards » : strophique, rondeau (alternance de couplets-refrain), lied… Cette distinction et un codage en lettres minuscules ont également été retenus pour indiquer les relations entre les fragments​ des chants. Fragment/Motif​ : le terme de fragment a été préféré dans cet ouvrage à celui de phrase pour désigner une partie de ligne mélodique délimitée, significative du point de vue du discours musical (articulation, respiration). Ceci afin d’éviter la confusion, dans l’esprit des élèves, avec le sens que ce mot a dans le texte littéraire et à ses conventions de graphie (lettre majuscule initiale et point final). Par ailleurs dans le cadre de l’apprentissage d’un chant, le découpage en fragments, généralement plus courts que la phrase musicale à laquelle ils appartiennent, est mieux adapté aux capacités de mémorisation des élèves et à un travail de détail visant à faire surmonter une difficulté. Le motif, lui, est un court fragment qui peut être, soit répété soit transposé, pour obtenir une phrase complète (thème) ou intervient en fin de phrase pour un effet ​suspensif​ ou ​conclusif​. Gamme​ : succession de sons de hauteurs comprises entre les deux notes extrêmes d’une octave (tonique) et régulièrement rangés dans un ordre ascendant ou descendant. Hauteur ​: la hauteur d’un son est liée à sa fréquence, c’est-à-dire au nombre de vibrations par seconde du corps sonore. Elle s’exprime en Hertz : plus les vibrations sont rapides, plus le son est aigu et plus elles sont lentes, plus le son est grave. Homorythmie​ : identité du dessin rythmique des différentes voix d’une œuvre polyphonique. Cf. chant parallèle​. Intensité​ : puissance d’émission d’un son. Cette force se mesure sur un plan acoustique en décibels (cf. ​nuance​) Intervalle ​: écart qui sépare deux sons de hauteurs différentes. Selon le nombre de degrés qu’il englobe, chaque intervalle est désigné par un nom spécifique : une seconde, tierce, quarte , quinte, septième et une octave…Les intervalles conjoints sont les plus faciles à réaliser (à l’exception des demi-tons). A l’inverse, plus l’intervalle disjoint est grand, plus il est difficile à réaliser. ​Justesse​ : en théorie, seuls les sons correspondant à la division de l’octave en douze intervalles égaux (système tempéré) sont considérés comme justes. Un instrument à sons de hauteurs déterminées sert de référence pour apprécier cette justesse. Liaison​ : la liaison rythmique réunit deux notes (ou plus) de même ​hauteur​ : les durées des figures de ces notes s’additionnent alors. Mélodie​ : terme désignant dans un sens large, une succession de sons musicaux de hauteurs différentes. Elle s’oppose à l’harmonie (cf. accord) ou ensemble simultanée de sons. Ces deux aspects, horizontal ou mélodique et verticale ou harmonique représentent les deux structures principales d’un texte musical classique. 66

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