HIMENE RUAU CYCLE 4

Binaire​ (subdivision) : la division « normale » d’un ​temps​ en durées égales, dans une mesure binaire est faite par deux ou quatre. Lorsque ces durées sont représentées par des croches (cf.​figure de note​), celle-ci sont ligaturées par deux. La subdivision « exceptionnelle » en 3 durées égales est indiquée par le symbole du triolet. La subdivision binaire est indiquée par le chiffre inférieur de l’indication de ​mesure​ : 2 ou 4. Bourdon​ : procédé ​polyphonique​. Pendant que la voix principale chante la mélodie, la voix d’accompagnement tient ou répète la note, généralement la tonique (cf. ​degré​) dans le grave. On parle aussi de pédale. Certains instruments sont conçus pour fonctionner avec ce procédé : la cornemuse, la vielle à roue. Canon​ : procédé polyphonique : la mélodie est reproduite avec un décalage constant à toutes les autres voix. Cellule rythmique​ : constituée d’une ou plusieurs figures de notes, elle représente un élément rythmique « cohérent » généralement d’un ou deux temps, facilement identifiable : une noire, deux croches, une syncope (sur 1 ou 2 temps), un rythme brisé, la « sicilienne »…Leur organisation constitue le ​dessin rythmique​. Chant parallèle​ : procédé polyphonique. Les voix chantent le même dessin mélodique, en homorythmie, mais sur des hauteurs différentes. L’​intervalle​ (généralement la tierce) reste constant créant ainsi une polyphonie consonante. En Polynésie française, ce procédé (acculturé) est désigné par l’expression « faire la seconde » […] Degré​ : chacune des sept notes d’une gamme diatonique est appelée degré et reçoit un nom correspondant à son rôle dans cette gamme. Il y a donc sept noms de degrés, les deux plus importants étant la tonique (1​ier​ degré) et la dominante (5​ième​ degré). Le 7​ième​ degré subit une attraction vers la tonique qui lui vaut le nom de sensible lorsqu’il est à intervalle d’un demi-ton de celle-ci et de sous-tonique lorsque, dans le monde mineur mélodique, il est à intervalle d’un ton de la tonique. Dessin rythmique​ : il est formé par la combinaison des durées propre à chaque instant. Cf. ​cellule rythmique​. Diaphonie​ : procédé polyphonique. Terme archaïque utilisé au Moyen-Âge pour désigner la polyphonie de cette époque. Repris dans cet ouvrage pour désigner toute polyphonie qui ne relève pas d’un procédé spécifique (bourdon, ostinato, chant parallèle, canon…) afin de la distinguer de ceux-ci. Durée​ : notion relative (longue/brêve) dont la proportion et l’ordre sont les éléments fondamentaux mais non les seuls (cf. ​tempo​, ​mesure​…), du rythme musical. (cf. ​figure de note​, ​ dessin rythmique​, ​rythme​). Échelle​ : nombre de sons pris dans un ordre successif et divisant une octave dans un système mélodique donné dans limitation de tessiture (à l’inverse de la ​gamme​). Selon les civilisations des échelles diverses sont utilisées pentatonique (dans la musique asiatique notamment), hexatonique, heptatonique (musique occidentale). 65

RkJQdWJsaXNoZXIy NzgwOTcw