Mesure : division du morceau en parties égales par groupe de 2,3 ou 4 temps. Le rôle de la mesure est de fournir un cadre formel régularisant le débit du rythme. Elle divise donc la musique en séquences régulières afin d’en rendre la lecture et l’exécution plus aisées. Elle se matérialise par une indication de mesure au début du morceau et par le « découpage » de la partition au moyen des barres de mesure. Toute mesure se divise en plusieurs parties égales appelées temps successivement forts ou faibles. La répartition des temps forts et des temps faibles est différente selon le nombre de temps contenus dans la mesure. C’est le chiffre supérieur de l’indication de mesure qui mentionne le nombre de temps dans la mesure. Mode : il indique la manière dont les hauteurs des sons sont réparties à l’intérieur d’une gamme selon une succession d’intervalles. En théorie toutes les combinaisons d’intervalles sont possibles pour former un mode. Modulation : dans la musique « tonale », indique le passage d’une tonalité à une autre à l’intérieur d’un même morceau. Monodie : chant à une voix seule, avec ou sans accompagnement. Ce terme est utilisé de préférence à monophonie pour désigner une succession ordonnée de sons qui, par sa dimension exclusivement linéaire et mélodique s’oppose à la polyphonie. On parle de dessin mélodique. Mouvement : direction du dessin mélodique des intervalles. Le passage d’une hauteur grave à une hauteur plus aigüe est dit ascendant. A l’inverse, le passage d’une hauteur aigüe à une hauteur plus grave est qualifié de descendant. Notes : signes conventionnels de formes et de noms variables servant à exprimer graphiquement les sons par leur hauteur (place sur la portée) et leur durée (cf. figure de notes). La notation alphabétique est utilisée dans les pays de langue anglaise et allemande alors que les pays de langue latine utilisent une notation dans laquelle les notes sont désignées par les premières syllabes des sept vers de l’hymne latin Ut queant laxis : Nuance : les différents degrés d’intensité se nomment nuances : - les sons de faible intensité sont désignés par le thème piano, abrégé en p ; - les sons d’intensité moyenne, désignés par le terme mezzo-forte, abrégé en mf ; - les sons de forte intensité sont désignés par le terme forte, abrégé en f ; - les changements progressifs : en augmentant, crescendo, en diminuant, decrescendo. Ostinato : court motif mélodique, répété obstinément, généralement à la basse. Rythmique ou mélodique cette formule, une fois énoncée, se poursuit continuellement, immuable, alors qu’en même temps, d’autres éléments musicaux du morceau changent. Phrasé : il articule le discours musical en unités signifiantes, plus ou moins closes, à la manière de la ponctuation dans un texte. Le réaliser est donc, pour un instrumentiste ou un chanteur, un moyen d’exprimer le sens qu’il veut donner à la musique qu’il interprète. La maîtrise du souffle est un élément déterminant dans la musique vocale pour la réalisation du phrasé. Point d’orgue : placé au-dessus ou au-dessous d’une note il indique une prolongation de la durée de celle-ci, laissée à l’appréciation de l’interprète. Polyphonie : superposition d’au moins deux lignes mélodiques simultanées. Elles forment un ensemble homogène tout en conservant chacune un intérêt propre. La polyphonie réunit deux dimensions complémentaires du langage musical : l’horizontalité de la mélodie et la verticalité de l’harmonie (cf. accord, consonance). 67
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