Pulsation : indice rythmique très bref dont le nom fait référence aux battements du pouls et qui sert de repère pour indiquer avec précision la durée d’un temps dans un tempo choisi. Registre : regroupement de hauteurs proches, généralement réparties en trois blocs : grave, médium et aigu. Reprise : lorsqu’une partie d’un morceau doit être exécutée plusieurs fois on l’indique au moyen de différents signes de reprises : Rythme : le rythme est l’ordre et la proportion des durées, relativement longues ou brèves. Il est l’élément temporel des phénomènes sonores. (cf. durée, figure de notes, valeur, tempo, pulsation, mesure, temps fort). Silence : symbole indiquant l’absence ou l’interruption du son. A chaque figure de note correspond une figure de silence de valeur équivalente : pause, demi-pause, soupir, demi-soupir, quart de soupir. Le silence n’est pas seulement une interruption du son. Il est un élément constitutif fondamental du discours musical, à intégrer dans son interprétation. Suspension/Conclusion : sensations éprouvées à la fin d’une phrase selon le degré qui la termine ou le positionnement de la dernière note sur un temps faible ou sur un temps fort. Le plus souvent d’ordre mélodique, l’impression de suspension est ressentie lorsque la fin de la phrase est ponctuée, de façon non-définitive, par un degré autre que la tonique, alors que l’impression de fin conclusive est obtenue lorsque la phrase se termine par la tonique. Syllabisme/mélisme : écriture musicale d’un chant dans lequel chaque syllabe du texte littéraire correspond à une note. A l’inverse lorsqu’une syllabe est chantée sur plusieurs hauteurs on parle alors de mélisme (indiqué par une liaison d’expression sur la partition). Tempo: vitesse de la pulsation d’un morceau. La valeur relative des différentes figures de notes étant fixée par des rapports mathématiques (double, quadruple…), la valeur absolue est, elle, fixée par le tempo ou mouvement, c’est-à-dire la vitesse d’exécution d’un morceau en fonction du nombre de pulsations par minute retenu par l’interprète. L’appareil de référence indiquant avec une précision “mécanique” le tempo est le métronome. Temps: c’est l’unité rythmique la plus aisément perceptible, la durée qui s’écoule entre deux pulsations. La notion de temps est donc à la base de tout rythme. Selon le nombre de temps compris dans une mesure on distingue des temps forts qui sont accentués et des temps faibles qui ne le sont pas. Ternaire (subdivision) : la division “normale” d’un temps dans une mesure ternaire est faite de trois ou six durées égales. Lorsque ces durées sont représentées par des croches, celles-ci sont ligaturées par trois. L’unité de temps est toujours représentée par une valeur pointée, contrairement à celle d’une mesure binaire. La subdivision ternaire est indiquée par le chiffre inférieur de l’indication de mesure: 8. Tessiture: synonyme d’ambitus nous avons choisi de différencier les deux termes et de désigner par cette appellation l’étendue des hauteurs qu’une voix peut couvrir sans “forcer”. Déterminée par l’âge et les capacités vocales du chanteur, elle doit donc être supérieure ou égale à l’ambitus du support afin que celui-ci soit chanté par les élèves, sans fatigue ou distorsion de la voix. 68
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