4 Les textes des chants ne font pas l’objet d’une étude particulière dans ce document. Toutefois, une proposition de traduction en langue française de chaque chant est proposée. Pour cette partie indispensable de l’apprentissage, l’enseignant choisit l’approche pédagogique qu’il juge la mieux adaptée (travail transdisciplinaire ou interdisciplinaire lors d’une autre séance distincte, étude approfondie ou compréhension globale…). Le détail des enregistrements - Les enregistrements contenus dans la clé USB sont de plusieurs ordres : - l’enregistrement des voix individuelles interprété généralement par l’auteur-compositeur lui-même; - l’enregistrement de masse interprété par des accompagnateurs et l’auteur-compositeur lui-même; Pour ces enregistrements, la tonalité choisie par l’interprète peut se révéler inadaptée à la tessiture des voix d’enfants auxquels ces chants s’adressent. Une transposition a donc été faite lors de la transcription en partition : c’est la tonalité de ce document qui doit alors être respectée (la note de départ-référence est indiquée pour chaque chant). La mallette propose ainsi : - les paroles en tahitien et une proposition de traduction par l’auteur-compositeur ; - la fiche de présentation tirée du modèle de Jean-Paul BERLIER1; - le dessin rythmique, écrit par Mama Ioba et informatisé par Stéphane LECOUTRE et Isabelle DEBELLEIX ; - la partition, proposée et informatisée par Stéphane LECOUTRE et Isabelle DEBELLEIX ; - des séquences de vidéos de groupes de chants interprétant leur “Hīmene Tārava” au Heiva i Tahiti 2017, proposées par Polynésie Première et autorisées par La Maison de la Culture, Te Fare Tauhiti Nui. Au sujet des programmes � - Les � Nouveaux Programmes 2016 adaptés à la Polynésie française mentionnent dans les compétences devant être acquises en fin de cycle 2 : “� (l’élève doit) être capable d’expérimenter sa voix parlée et chantée, explorer ses paramètres(…et de) connaître et mettre en œuvre les conditions d’une écoute attentive et précise.”, � en fin de cycle 3 : “(l’élève doit) être capable de mettre en lien des caractéristiques musicales d’œuvres différentes, les nommer et les présenter en lien avec d’autres savoirs construits par les enseignements (histoire, géographie, français, sciences etc.). � En fin de cycle 4 : “(l’élève doit) être capable de mobiliser des techniques vocales et corporelles au service d’unprojet d’interprétation oude création et identifier, décrire, commenter une organisation musicale complexe et la situer dans un réseau de références musicales et artistiques diversifiées…� ”2� . Le nombre de chants traditionnels proposé est de neuf : l’enseignant utilisera un support visuel (texte uniquement, la partition étant destinée à l’enseignant sauf si une activité musicale en nécessite l’utilisation par les élèves-interprétation rythmique) et demande ensuite aux élèves de mémoriser intégralement les chants afin de les interpréter par cœur. Comment parler de musique, celle que l’on écoute ou celle que l’on produit, sans un minimum de vocabulaire pour désigner des notions facilement perceptibles (tempo, nuances, intervalles…). Comme l’exigent les programmes, il est donc nécessaire d’amener l’élève à d’abord se familiariser avec cette terminologie avant de la maîtriser et d’utiliser lui-même les mots justes, pour désigner des éléments musicaux de base que sa pratique le conduit forcément à mettre en œuvre. 1 Un parcours en chantant pour les cycles 1, 2 et 3, Tahiti, MEE-CRDP, 2007-2011 2 Bulletin officiel spécial n°10 du 19 novembre 2015
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