Himene Tarava Cycle 4

82 Certains instruments sont conçus pour fonctionner avec ce procédé : la cornemuse, la vielle à roue. Canon : procédé polyphonique : la mélodie est reproduite avec un décalage constant à toutes les autre voix. Cellule rythmique : constituée d’une ou plusieurs figures de notes, elle représente un élément rythmique « cohérent » généralement d’un ou deux temps, facilement identifiable : une noire, deux croches, une syncope (sur 1 ou sur 2 temps), un rythme brisé, la « sicilienne »… Leur organisation constitue le dessin rythmique. Chant parallèle : procédé polyphonique. Les voix chantent le même dessin mélodique, en homorythmie, mais sur des hauteurs différentes. L’intervalle (généralement la tierce) reste constant créant ainsi une polyphonie consonante. En Polynésie, ce procédé (acculturé) est désigné par l’expression « faire la seconde ». Chromatisme : succession de plusieurs notes, séparées par des intervalles de demi-ton (le plus petit habituellement utilisé dans la musique occidental). Coda : terme employé en musique dans le sens de terminaison, épilogue. Elle constitue souvent une fin différente pour le dernier refrain dans la forme rondeau. Conjoint / Disjoint : deux hauteurs consécutives sont dites « conjointes » ou procédant par « mouvement conjoint » lorsqu’elles sont situées sur des degrés successifs de l’échelle à laquelle elles appartiennent, sinon elles sont disjointes. Ce qualificatif est associé à intervalle. Consonance / Dissonance : ces notions servent à l’appréciation qualitative des intervalles et des accords. Les limites entre elles sont imprécises et variables. C’est le système musical utilisé, produit de la tradition et de l’histoire, qui impose une distinction entre elles. Crescendo / Decrescendo : (cf. nuance) Contre-chant : procédé polyphonique. Il se présente comme une ligne mélodique secondaire qui est associée à la ligne mélodique principale, le thème. Degré : chacune des sept notes d’une gamme diatonique est appelée degré et reçoit un nom correspondant à son rôle dans cette gamme. Il y a donc sept noms de degrés, les deux plus importants étant la tonique (1er degré) et la dominante (5ème degré). Le 7ème degré subit une attraction vers la tonique qui lui vaut le nom de sensible lorsqu’il est à intervalle d’un demi-ton de celle-ci et de soustonique lorsque, dans le mode mineur mélodique, il est à intervalle d’un ton de la tonique. 2

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