Himene Tarava Cycle 4

83 Dessin rythmique : il est formé par la combinaison des durées propre à chaque chant. Cf. cellule rythmique Diaphonie : procédé polyphonique. Terme archaïque utilisé au Moyen-Age pour désigner la polyphonie de cette époque. Repris dans cet ouvrage pour désigner toute polyphonie qui ne relève pas d’un procédé spécifique (bourdon, ostinato, chant parallèle, canon…) afin de la distinguer de ceux-ci. Durée : notion relative (longue / brève) dont la proportion et l’ordre sont les éléments fondamentaux mais non les seuls (cf. tempo, mesure ...), du rythme musical. (cf. figure de note, dessin rythmique, rythme) Echelle : nombre des sons pris dans un ordre successif et divisant une octave dans un système mélodique donné sans limitation de tessiture (à l’inverse de la gamme). Selon les civilisations des échelles diverses sont utilisées: pentatonique (dans la musique asiatique notamment), hexatonique, heptatonique (musique occidentale). Figure de notes : symbole représentant les durées dans la notation occidentale. Dans la série de figures de notes ci-après, chacune vaut la moitié de la précédente et donc le double de la suivante : la ronde, la blanche, la noire, la croche, la double-croche ... Cf. cellule rythmique Fil d’Ariane : jeu qui consiste, pour des chanteurs différents, à enchaîner des formules mélodiques par des notes de hauteur identique. Forme : structure, organisation des différentes parties d’un morceau. Le critère usuel retenu pour déterminer une forme musicale est la distinction entre l’identité (I - I), la modification (I1 - I2) et la différence (I - II) des périodes mélodiques. De très nombreuses formes correspondent à des « standards » : strophique, rondeau (alternance de couplets - refrain), lied ... Cette distinction et un codage en lettres minuscules ont également été retenus pour indiquer les relations entre les fragments des chants. Fragment / Motif le terme de fragment a été préféré dans cet ouvrage à celui de phrase pour désigner une partie de ligne mélodique délimitée, significative du point de vue du discours musical (articulation, respiration). Ceci afin d’éviter la confusion, dans l’esprit des élèves, avec le sens que ce mot a dans un texte littéraire et à ses conventions de graphie (lettre majuscule initiale et point final). Par ailleurs dans le cadre de l’apprentissage d’un chant, le découpage en fragments, généralement plus courts que la phrase musicale à laquelle ils appartiennent, est mieux adapté aux capacités de mémorisation des élèves et à un travail de détail visant à faire surmonter une difficulté. Le motif, lui, est un court fragment qui peut être, soit répété soit transposé, pour obtenir une phrase complète (thème) ou intervient en fin de phrase pour un effet suspensif ou conclusif. 3

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