84 Gamme : succession de sons de hauteurs comprises entre les deux notes extrêmes d’une octave (toniques) et régulièrement rangés dans un ordre ascendant ou descendant. Glissando : effet sonore de glissement. Vocal ou instrumental, il consiste à réaliser un intervalle en un son continu (en un mouvement ascendant ou descendant), en passant rapidement par toutes les hauteurs intermédiaires. (exemple : la fin de l’introduction et de la conclusion d’un ute) Hauteur : la hauteur d’un son est liée à sa fréquence, c’est-à-dire au nombre de vibrations par seconde du corps sonore. Elle s’exprime en Hertz : plus les vibrations sont rapides, plus le son est aigu et plus elles sont lentes, plus le son est grave. Homorythmie : identité du dessin rythmique des différentes voix d’une œuvre polyphonique. Cf. chant parallèle. Intensité : puissance d’émission d’un son. Cette force se mesure sur un plan acoustique en décibels (cf. nuance) Intervalle : écart qui sépare deux sons de hauteurs différentes. Selon le nombre de degrés qu’il englobe, chaque intervalle est désigné par un nom spécifique : une seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième et une octave… Les intervalles conjoints sont les plus faciles à réaliser (à l’exception des demi-tons). A l’inverse, plus un intervalle disjoint est grand, plus il est difficile à réaliser. Justesse : en théorie, seuls les sons correspondant à la division de l’octave en douze intervalles égaux (système tempéré) sont considérés comme justes. Un instrument à sons de hauteurs déterminées sert de référence pour apprécier cette justesse. Liaison : la liaison rythmique réunit deux notes (ou plus) de même hauteur : les durées des figures de ces notes s’additionnent alors. Mélodie : terme désignant dans un sens large, une succession de sons musicaux de hauteurs différentes. Elle s’oppose à l’harmonie (cf. accord) ou ensemble simultanée de sons. Ces deux aspects, horizontal ou mélodique, et vertical ou harmonique représentent les deux structures principales d’un texte musical classique. Mesure : division du morceau en parties égales par groupes de 2, 3 ou 4 temps. Le rôle de la mesure est de fournir un cadre formel régularisant le débit du rythme. Elle divise donc la musique en séquences régulières afin d’en rendre la lecture et l’exécution plus aisées. Elle se matérialise par une indication de mesure au début du morceau et par le « découpage » de la partition au moyen des barres de mesure. Toute mesure se divise en plusieurs parties égales appelées temps 4
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