26 Pour le ukulélé polynésien, le système de résonance est différent du ukulele hawaïen : la bouche n’est pas sur le devant de la caisse, mais derrière l’instrument. C’est toute la table, bien qu’elle soit en bois, qui sert de résonateur comme une membrane de banjo. Ceci explique sûrement pourquoi le ukulélé polynésien a souvent les cordes doublées et parfois même triplées. Il a donc parfois 4 clés, mais on peut en compter 8 ou 12. De nombreuses cordes doublées sont fabriquées en une seule pièce, la corde est pliée en deux et attachée au chevalet ou au cordier et enroulée autour des deux mécaniques assorties. Comme sur un ukulele hawaïen, c’est la longueur du diapason qui détermine la taille de l’instrument. RÔLE ET FONCTION Le ukulélé peut se jouer comme soliste : https://youtu.be/M1iS0Iqu_II Ou bien comme accompagnement : https://youtu.be/oU0EpCN6nZ0 Si les Hawaïens traduisent le mot ukulele par «la puce qui saute», les Tahitiens, qui l’ont adopté ensuite, le traduisent plutôt par «uku» : rythmer, et «lele» : frapper. Alors que l’expression «strum» est traduit en français en utilisant le verbe gratter, à Tahiti, le terme «strum» signifie : «la frappe». Ceci illustre assez bien la façon de jouer polynésienne souvent percussive, avec des nuances selon les archipels ; comme le hula dans les îles de la Société, ou comme le kaina, frappe plus rapide caractéristiques des îles de l’archipel des Tuamotu. SYMBOLIQUE, LÉGENDE Le ukulélé polynésien est très important pour les Polynésiens. Il fait partie de son identité culturelle. 2018 marque l’année où le record du monde de ukulélé a été battu et a été obtenu par les Polynésiens au stade Pater, le 24 février. En octobre 2022, le troisième Festival international du Ukulélé a eu lieu à Tahiti.
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