Manuel Histoire CM1
L’émigration chinoise vers les ÉFO D’Atimaono à aujourd’hui 1. Des coolies chinois d’Atimaono… Les boutiques chinoises se multiplient formant le quartier chinois autour du marché de Papeete. Les com- merçants européens jalousent le succès grandissant des Chinois. Ils poussent l’administration à prendre des mesures restrictives contre eux. 36 76 LECTURE “La Terre Eugénie… couvrait cette année-là (1866) plus de 6 000 hectares, dont 2 750 plantés de coton, 1 100 de caféiers, de cannes à sucre, de bananiers et de cocotiers, le reste versants et plateaux, encore en friche. Le sol de Tahiti permettait au moins trois récoltes successives (sur la même terre)… Grâce à l’activité et à l’adresse des Chinois, la récolte était… de 70 balles (environ 250 kg chacune) de coton par jour … La réussite d’Atimaono avait amené de petits planteurs de l’île… à défricher leur terre et à semer du coton, avec les moyens et la main d’œuvre dont ils disposaient. On vit du coton s’épanouir dans tous les districts et même dans les trois îles pacifiées des Marquises (Nuku Hiva, Ua Pou et Tahuata). Un organisme achetait aux planteurs leur production et se chargeait de la revendre. Ce qu’on ne pouvait pas diriger vers la métropole allait à Sydney ou à Liverpool. Toute la rive de Fare Ute, devant la rade de Papeete, était couverte de hangars qui abritaient les balles bien serrées et il ne passait pas de semaine sans qu’un bateau ne vint s’ancrer au port pour remplir ses cales du précieux duvet. T’Serstevens. A. , La grande plantation, Albin Michel, 1952 2. …aux boutiques chinoises…
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