Manuel REO TAHITI 6e

PRÉAMBULE DU PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DU TAHITIEN L'enseignement du tahitien au collège prend appui sur les savoirs et savoir-faire acquis par les élèves à l'école primaire en tant que langue vivante. Il prend également en compte les compé- tences des apprenants issues du contact avec la langue et la culture tahitiennes prégnantes dans l'environnement local. Les programmes de tahitien pour le collège se fixent des objectifs établis à partir des niveaux de compétences du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), l'enseignant s'attachant à tirer profit de la variété des acquis antérieurs de tout ou partie de ses élèves. Les supports proposés, y compris par le biais des TIC, sont de toute nature et en accord avec la maturité des élèves de façon à susciter l'expression personnelle dans une langue authentique. L'enseignement du tahitien s'inscrit pleinement dans la mise en œuvre des orientations expli- citées dans le préambule commun des programmes de collège. Comme les autres disciplines, l’enseignement des langues vivantes au collège intègre dans une progression globale les acquis de l’école élémentaire, étape primordiale du parcours linguis- tique des élèves. Il s’agit de développer, de consolider et d’enrichir les capacités des élèves selon un processus continu, que les acquis de l’école primaire soient directement réutilisés dans la même langue ou transférés dans une autre et ce dans tous les domaines de compé- tences. La classe de sixième constitue toutefois une classe de consolidation, accueillant des élèves issus d’écoles primaires différentes, dans lesquelles les conditions d’enseignement des langues vivantes peuvent être variables. Dans la continuité de l’école primaire, on apprend à communiquer de façon active en donnant sens aux activités proposées et en prenant en compte toutes les dimensions de la communica- tion orale, notamment le corps ou encore les éléments sociolinguistiques et culturels. Dans le même esprit, on proposera à tous les niveaux une langue authentique (en évitant, dans la me- sure du possible, la tentation d’écrit oralisé) par le biais de supports et de tâches judicieusement choisis, en fonction de l’âge, du degré de maturité des élèves et de leurs acquis linguistiques. La compétence à communiquer langagièrement du sujet apprenant et communiquant est mise en œuvre dans la réalisation d’activités langagières variées pouvant relever de la réception de la production, de l’ interaction , de la médiation (notamment les activités de traduction et d’in- terprétation), chacun de ces modes d’activités étant susceptible de s’accomplir soit à l’oral, soit à l’écrit, soit à l’oral et à l’écrit. 4 maha

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