Programme de l’école maternelle en Polynésie française 26 © Ministère de l’éducation et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports > www.education.pf transporter, les ranger dans un autre camp…). Puis, sont proposées des situations dans lesquelles existe un réel antagonisme des intentions (dérober des objets, poursuivre des joueurs pour les attraper, s’échapper pour les éviter…) ou une réversibilité des statuts des joueurs (si le chat touche la souris, celle-ci devient chat à sa place…). D’autres situations ludiques permettent aux plus grands d’entrer au contact du corps de l’autre, d’apprendre à le respecter et d’explorer des actions en relation avec des intentions de coopération ou d’opposition spécifiques (saisir, soulever, pousser, tirer, immobiliser…). Que ce soit dans ces jeux à deux ou dans des jeux de groupe, tous peuvent utilement s’approprier des rôles sociaux variés : arbitre, observateur, responsable de la marque ou de la durée du jeu. 5.2 Ce qui est attendu des enfants en fin d’école maternelle Courir, sauter, lancer de différentes façons, dans des espaces et avec des matériels variés, dans un but précis. Ajuster et enchaîner ses actions et ses déplacements en fonction d’obstacles à franchir ou de la trajectoire d’objets sur lesquels agir. Se déplacer avec aisance dans des environnements variés, naturels ou aménagés. Construire et conserver une séquence d’actions et de déplacements, en relation avec d’autres partenaires, avec ou sans support musical. Coordonner ses gestes et ses déplacements avec ceux des autres, lors de rondes et jeux chantés. Coopérer, exercer des rôles différents complémentaires, s’opposer, élaborer des stratégies pour viser un but ou un effet commun.
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