Programmes ajustés et adaptés 2020 Cycle 2

Programmes 2020 ajustés et adaptés à la Polynésie française 87 CYCLE 2 MATHÉMATIQUES A U CYCLE 2 , la résolution de problèmes est au centre de l’activité mathématique des élèves, développant leurs capacités à chercher, raisonner et communiquer. Les problèmes permettent d’aborder de nouvelles notions, de consolider des acquisitions, de provoquer des questionnements. Ils peuvent être issus de situations de vie de classe ou de situations rencontrées dans d’autres enseignements, notam - ment «Questionner le monde», ce qui contribue à renforcer le lien entre les mathématiques et les autres disciplines. Ils ont le plus souvent possible un carac - tère ludique. On veillera aussi à proposer aux élèves dès le CP des problèmes pour apprendre à chercher qui ne soient pas de simples problèmes d’application à une ou plusieurs opérations mais nécessitent des re - cherches avec tâtonnements. La composante écrite de l’activité mathématique de - vient essentielle. Ces écrits sont d’abord des écritures et représentations produites en situation par les élèves eux-mêmes qui évoluent progressivement avec l’aide du professeur vers des formes conventionnelles insti - tutionnalisées dans les cahiers par des traces écrites qui ont valeur de référence. Il est tout aussi essentiel qu’une verbalisation reposant sur une syntaxe et un lexique adaptés accompagne le recours à l’écrit et soit favorisée dans les échanges d’arguments entre élèves. L’introduction et l’utilisation des symboles mathéma - tiques sont réalisées au fur et à mesure qu’ils prennent sens dans des situations basées sur des manipulations, en relation avec le vocabulaire utilisé, assurant une en - trée progressive dans l’abstraction. Les élèves consolident leur compréhension des nombres entiers, déjà rencontrés au cycle 1. Ils étu - dient différentes manières de désigner les nombres, notamment leurs écritures en chiffres, leurs noms à l’oral, les compositions-décompositions fondées sur les propriétés numériques (le double de, la moitié de, etc.), ainsi que les décompositions en unités de numé - ration (unités, dizaines, etc.). L’étude des nombres et de leur désignation orale en langues polynésiennes peut contribuer à lever des obstacles liés à la com - plexité de la numération orale française. L’étude des quatre opérations (addition, soustrac - tion, multiplication, division) commence dès le début du cycle à partir de problèmes qui contribuent à leur donner du sens, en particulier des problèmes portant sur des grandeurs ou sur leurs mesures. La pratique quotidienne du calcul mental conforte la maîtrise des nombres et des opérations et permet l’acquisition d’automatismes procéduraux et la mémorisation pro - gressive de résultats comme ceux des compléments à 10, des tables d’addition et de multiplication. En lien avec le travail mené dans «Questionner le monde» les élèves rencontrent des grandeurs qu’ils apprennent à mesurer, ils construisent des connais - sances de l’espace essentielles et abordent l’étude de quelques relations géométriques et de quelques objets (solides et figures planes) en étant confrontés à des problèmes dans lesquels ces connaissances sont en jeu. L’étude des grandeurs et de leurs mesures doit faire l’objet d’un enseignement structuré et explicite qui s’appuie sur des situations de manipulation.

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