UTOPIA

47 Ô Tahiti, Ô Rarahu, Ô belle Mélisande*, Acrobate funambulesque, J’arpente à pas lents Les méandres mordorés* De ta chevelure titanesque, Tresse d’Ariane, Astre de l’Universel. Ô Tahiti, Terre de l’Azur, Éleusis du Pacifique, Je respire sur ton sein Les fleurs de ma renaissance, Et j’aspire Au sacre de ta précellence. Les Pahu rythment Le cours de ma pensée Qui s’inscrit dans la plénitude Des Temps, Comme l’histoire d’une musique, Fleur du hasard, S’épanouissant Sous les rayons incandescents D’un nadir* éternel.

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