53 Près d’une vasque, étoilée De nymphéas rouge carmin, Un enfant, assis Nonchalamment sur l’épaule de sa mère, Connaît La rondeur de la plénitude, Bercé par la voix Cristalline de l’eau qui s’écoule. Dans ce jardin d’Éden, J’ai déposé Les fleurs de mon immortalité Pour connaître à l’envi La splendeur du silence. Couché sur cette terre chaude et parfumée Je contemple, enfin, Les yeux fermés, La lumière apaisante du Néant, Pierre philosophale de mon existence. La Grâce M’est apparue Dans une île Où l’utopie du soleil Caresse Le rêve de l’Éternel.
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