66 Rangiroa* Aria pour soprano Au petit port de Tiputa, Deux arbres centenaires À la vaste frondaison Accueillent Les passants d’un jour, En quête d’exotisme, Qui arpentent, dans une lumière Aveuglante, les rues Poudreuses de Rangiroa Aux fare* d’un blanc Éclatant, Reposoirs* de l’infini. Au nadir, À l’heure où le chenal De la passe inverse Son courant, Moana Dirige sa pirogue À la rencontre des dauphins Qui paradent En bondissant en arc de cercle Sous les doux rayons Du soleil couchant - Miracle de beauté, Nacre gravée d’une lumière Dorée qui resplendit Sur l’Olympe* embrumée de mes réminiscences. Au levant, Tout près de Avatoru, Dans le bleu
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