UTOPIA

67 Infini d’un ciel Immense, Sous les feux étincelants D’un soleil ardent, Émerge, Mirage luminescent, Un motu* sauvage Au lagon d’une couleur Unique, Reflet de la lumière Grecque des temps antiques, Idéal de pureté et de sérénité. Là, Poe lti, vêtue D’un paréo aux hibiscus Rouges de Pourpre, Un tiaré à l’oreille, Les cheveux au vent, Sirène du Pacifique, Appelle de sa vrille chantante Au son aigu envoûtant, Quelques raies mantas Aux ailes d’aigle Qui embrassent L’auguste plénitude de l’océan - Ballet aquatique, Grand Oeuvre* de l’harmonie divine. Au petit port de Tiputa, Deux arbres centenaires, Reposoirs de l’infini, Caressent L’apothéose d’un songe Édénique Qui annonce Le triomphe de l’éternité.

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