PRINCIPES D’ACTION FONDAMENTAUX Il s’agit de parvenir à réaliser et à contrôler la continuité des trajets (du corps et des engins portés) et des trajectoires (des engins ou du corps dans l’espace). Pour résoudre ces problèmes, l’élève sera confronté aux principes d’actions fondamentaux suivants : • CRÉER • ENTRETENIR • UTILISER • RESTITUER LES FORMES DE TRAVAIL Elles diffèrent en fonction du cycle : • Au cycle 1 : les formes jouées et un travail par ateliers, sous forme de mini parcours (pour éviter les files d’attente), ayant pour objectifs d’agir et d’expérimenter les 3 actions fondamentales athlétiques sont privilégiés. À ce niveau, il est souhaitable de proposer des activités ludiques avec un aménagement matériel permettant de concrétiser les résultats des actions (des zones de couleur en saut ou en lancer par exemple, un nombre d’objets à ramener, etc.). On proposera des situations suffisamment ouvertes pour que tous les élèves s’impliquent dans l’activité. Dans un second temps, le maître enrichira, diversifiera et structurera les réponses initiales (démarches par essais-erreurs, par imitation ou par différenciation). C’est donc l’aménagement du milieu qui sera privilégié pour modifier ou induire les réponses motrices recherchées. Le nombre d’ateliers est variable selon la classe et le niveau de compétence du maître. Par contre, on fera en sorte de proposer dès le début du module les 3 actions fondamentales : courir, sauter et lancer sur un même parcours. Par la suite, on pourra rajouter d’autres ateliers, sur le même principe, à chaque séance. • Au cycle 2 : on utilise des parcours (généralisé ou à dominante) où l’élève cherche à expérimenter ses capacités à produire une performance. Au cycle 2, le parcours généralisé (course, saut, lancer) permet d’effectuer une évaluation rapide des élèves. On lui préférera le parcours à dominante pour mettre en place des apprentissages ciblés. Les parcours à dominante proposent 4 ateliers de travail, dont 3 dans une même famille athlétique (sauts ou lancers). Il n’y aura jamais de parcours à dominante course (excepté en course longue). 13 l’énergie propre du corps pour réaliser une performance Par exemple, en course de vitesse, il s’agit de créer de la vitesse au départ, puis de l’entretenir jusqu’à l’arrivée. Au saut en longueur, l’élève devra créer de la vitesse, l’entretenir et l’utiliser pour sauter loin.
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