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15 latéralisation est aisé à mettre en œuvre sur l’échiquier. L’utilisation d’un échiquier géant au sol associée à celle de l’échiquier de l’enseignant au tableau fait passer l’enfant du plan horizontal au plan vertical. d. Temps Les activités sur l’échiquier intègrent la contrainte du temps. L’enfant doit compter les coups et opérer des déplacements ou des prises en un, deux ou trois coups. e. Matériel Il est utile de tracer un échiquier géant au sol (sur le carrelage du préau) pour faciliter le repérage dans l’espace. Les pièces peuvent être des plots identifiables ou les enfants eux- mêmes, coiffés de chapeaux distinctifs, noirs ou blancs. f. Imagerie Le jeu d’échecs est né en Inde. Le mot «échec» provient de la déformation du mot persan désignant le roi : Shâh. Ce jeu a été transmis à l’Occident par les Arabes au Moyen Âge. L’échiquier est un champ de bataille où se placent deux armées. Initialement en Inde, les tours étaient des tours montées sur des éléphants, ce qui explique leur mobilité. Les pièces de ce jeu illustrent la société médiévale : le roi et la reine, les fous = évêques/bouffons, les cavaliers = nobles/chevaliers, les tours = châteaux forts/ machines de guerre, les pions = soldats/paysans. Nous retrouvons la noblesse, le clergé et la paysannerie du Moyen Âge. Sur l’échiquier se déroule une bataille. Celle-ci se termine par la défaite d’un des deux rois. «Shâh mat» signifie en langue persane «Le roi est mort». g. Activités - Comprendre l’organisation de l’échiquier en rangées (8), en colonnes (8), en cases (64) dé- signées par des lettres et des chiffres. - Comprendre l’organisation de l’échiquier en diagonales noires et blanches. - Placer les pièces (32). La disposition des pièces relève d’une double symétrie. Le camp blanc est organisé comme le camp noir. De part et d’autre du roi et de la reine, les pièces sont disposées de la même façon. - Apprendre le déplacement des différentes pièces. Se servir d’un gabarit en forme de L pour le mouvement du cavalier. L’enfant se déplace sur l’échiquier -il fait le fou- ou déplace des pièces sur l’échiquier. - Apprendre la prise par les différentes pièces. Prendre des pièces adverses. - Apprendre le mat. Réaliser une situation de mat en 1, 2 ou 3 coups (situation-problème). h. Séquence L’activité peut faire l’objet d’une séquence de dix séances. i. Paliers Les aspects les plus simples de l’activité peuvent être mis en œuvre en section des moyens, les aspects plus complexes en section des grands. j. Règles Les règles du jeu d’échecs sont simples et accessibles aux enfants. La tactique et la stratégie sont en revanche difficiles et n’entrent donc pas dans les objectifs des maîtres. Les blancs commencent… CONCLUSION La construction mentale de l’espace propre, de l’espace proche et des espaces plus lointains sont les trois composantes du travail de structuration spatiale de l’enfant.

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