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Les archipels de la Polynésie française Un nom, une histoire Patrick CHASTEL

Debout sur le meàe Iipona, de la vallée de Puamau à Hiva Oa, se trouve le tiki Takaii avec en retrait, en position assise, son épouse le tiki Fau Poe, à sa gauche se trouve le tiki sans tête représentant le grand guerrier Maiauto. Le tiki Maki taua pepe qui représente “la femme accouchée” se trouve sur la plate-forme du bas. 2

Les Marquises 3

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ÀLVARO de MENDAÑA y NEIRA Ce jour-là, le vendredi 21 juillet 1595, le soleil s’était levé sur ce qu’on nommait encore la Mer du Sud et, pour les passagers des quatre bateaux, l’horizon apparut toujours aussi vide de terre que les semaines précédentes. Pourtant, et à la surprise générale, vers cinq heures de l’aprèsmidi, la vigie installée tout en haut du grand mât poussa un long cri. On signala immédiatement à l’adelantado Álvaro de Mendaña y Neira la présence d’une île située dans le nord-ouest de la route suivie. Sur les ordres de son capitaine, le San Jeronimo changea immédiatement de cap, suivi du reste de la flottille composée du Santa Isabel, du San Felipe et du Santa Catalina. Les 378 personnes, dont 98 femmes et enfants d’origine espagnole, embarquées sur les quatre navires se réjouirent de la relative rapidité, un mois à peine, qui leur permit de relier Callao, port du Pérou, aux îles Salomon, but de l’expédition. Ces îles, dont même la Bible évoquait leur richesse en or, avaient été découvertes par Álvaro de Mendaña, vingt-sept ans plus tôt. À l’époque, ce jeune capitaine de vingt-cinq ans, n’avait pas hésité à braver cet océan très peu connu pour agrandir les possessions espagnoles ; mais aussi pour sauver les âmes de ces «sauvages» du Pacifique sud qui étaient encore, comme on le croyait en ce tempslà, réellement aux mains du diable. Pour cette nouvelle aventure maritime, Álvaro de Mendaña y Neira était cette fois chargé d’assurer le peuplement et la colonisation de ces lointaines îles Salomon dont il devait définitivement prendre possession au nom du roi d’Espagne. 5

À l’annonce de cette terre en vue et pour célébrer ce qui semblait être un voyage des plus heureux, l’adelantado* demanda au prêtre qui les accompagnait de chanter un Te Deum devant tous les passagers et les membres d’équipage agenouillés afin de remercier Dieu de leur avoir fait grâce de cette terre. Malheureusement, le lendemain matin, alors que les quatre bateaux approchaient de la côte, une mauvaise nouvelle circula rapidement. Álvaro de Mendaña ne trouvait absolument aucune ressemblance avec les îles Salomon qu’il connaissait pourtant suffisamment bien pour être capable de les identifier. 6 * titre honorifique qui donnait à une personne l’autorité suprême d’une expédition.

Il fallut se rendre à l’évidence. Cette île n’était pas celle que tout le monde attendait. Il s’agissait donc d’une nouvelle terre. Elle fut baptisée du nom de la sainte du jour, Santa Magdalena, alors que les bateaux jetaient l’ancre dans ce qui était en réalité la baie d’Omoa à Fatuiva, l’île la plus au sud de l’archipel des Marquises. Avec l’arrivée de ces quatre navires, te Fenua ënata, «la Terre des hommes», venait pour la première fois depuis son peuplement, plus de quinze siècles auparavant, de découvrir l’existence d’un monde extérieur. Les ënata, les hommes, n’étaient plus seuls, comme ils le pensaient, sur les îles du grand océan. Personne ne descendit à terre lors de cette première escale, par contre des pirogues s’approchèrent du San Jeronimo et des «sauvages» montèrent à bord. Des vols provoquèrent la colère des hommes d’équipage qui utilisèrent la force et les armes pour chasser les intrus. Les navires reprirent la mer et se dirigèrent vers les trois îles que l’on pouvait apercevoir dans le nord-ouest. Álvaro de Mendaña y Neira nomma San Pedro l’île déserte de Motane, Dominica l’île de Hiva Oa et Santa Cristina l’île de Tahuata. À Santa Cristina, les bateaux trouvèrent un mouillage relativement sûr dans la baie de Vaitahu, baptisée baie Madre de Dios. Le lendemain, une messe fut dite à terre. À l’issue de l’office, Álvaro de Mendaña prit possession de ces quatre îles au nom de Sa Majesté très catholique, le roi d’Espagne Philippe II. L’adelantado décida de nommer ces îles Las Marquesas de Mendoza en l’honneur de don Garcia Hurtado de Mendoza, marquis de Cañete et vice-roi du Pérou qui avait autorisé et grandement favorisé cette expédition. 7

8 Avec les années, seule l’appellation Îles Marquises est restée. Par contre la langue anglaise a gardé le terme espagnol et on continue de parler des Marquesas Islands. L’archipel de la Terre des hommes, te Fenua ënata, situé le plus au nord de la Polynésie, se compose de onze îles dont six seulement sont habitées : Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka au nord de l’archipel et Hiva Oa, Tahuata et Fatuiva au sud. L’escale de ces quatre navires espagnols aux Marquises n’aura duré que quinze jours mais elle est restée comme le seul épisode vraiment heureux de cette expédition qui devait se terminer assez tragiquement. Ce n’est en effet qu’après un nouveau mois de mer que les navires aperçurent l’île de Santa Cruz, à proximité des Salomon. Mais le drame avait commencé la veille avec le naufrage du Santa Isabel entraînant la mort de ses 182 passagers. Une fois à terre, les fièvres tropicales emportèrent une cinquantaine d’hommes dont l’adelantado Álvaro de Mendaña y Neira. Sa veuve, doña Isabel, fait exceptionnel pour cette époque, prit le commandement de l’expédition et décida de poursuivre la route jusqu’aux îles Philippines. Le voyage dura trois mois et fut marqué par la disparition des navires San Felipe et Santa Catalina ainsi que par de nombreux décès dus au scorbut, cette maladie liée à une déficience alimentaire en produits frais. Lors de l’escale à Manille, la ville principale de l’archipel qui en deviendra par la suite la capitale, doña Isabel épousa un neveu du gouverneur. Elle repartit avec son nouveau mari sur le seul navire rescapé de l’expédition, le San Jeronimo, en direction des côtes du Pérou qui furent atteintes à la fin de l’année 1596.

9 « - Je suis doña Isabel Barreto, veuve de l'adelentado Àlvaro de Mendaña y Neira, Gobernador des îles australes. Je suis la "GOBERNADORA" ! »

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12 Mangareva

13 Les Tuamotu /Gambier

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FERNAND de MAGELLAN Étrangement, l’archipel des Tuamotu, pourtant bien plus bas sur l’eau que les îles hautes, a été repéré longtemps avant les îles Marquises par les premiers navigateurs européens à avoir osé affronter cet océan inconnu qu’était la Mer du Sud. En effet, les cartes marines dévoilèrent bientôt l’existence d’atolls dans cette immense étendue d’eau et cela, grâce à Fernand de Magellan, lors de sa tentative de tour du monde entamée en 1519. Magellan découvrit le détroit qui porte aujourd’hui son nom, entre la Patagonie et la Terre de Feu, à la pointe sud de l’Amérique. Par la suite, ce grand navigateur pénétra dans le Pacifique qu’il nomma ainsi parce qu’il le trouvait étonnamment calme après les terribles semaines qu’ils venaient tous de vivre dans le dédale des canaux qui séparent les deux océans. C’est en 1521 que Magellan passa sans s’arrêter au large d’un atoll qu’il baptisa du nom de San Pablo. On a longtemps pensé qu’il s’agissait de Puka Puka mais, d’après les recherches d’Annie Baert, ce serait plutôt Fakahina, atoll positionné plus haut sur l’eau et donc visible de plus loin. Il aperçut également d’autres îles qui lui parurent tout aussi désertiques et inhabitées que la première et, devant l’absence évidente d’un quelconque intérêt ou d’une quelconque richesse, il donna à l’ensemble le nom d’«Îles Infortunées». 15

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Magellan poursuivit sa route vers l’ouest et découvrit ce qui deviendra plus tard les îles Philippines, ainsi nommées en l’honneur du futur roi d’Espagne Philippe II. Malheureusement la fantastique aventure menée par ce grand navigateur d’origine portugaise s’acheva dans cet archipel, plus exactement sur l’île de Samar où il mourut en 1522 en s’interposant dans une bagarre entre indigènes. 17

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19 D’AUTRES EXPÉDITIONS D’autres expéditions espagnoles suivirent avec souvent un sort dramatique comme celle de la caravelle San Lesmes qui se serait échouée sur un récif en 1526. Les 70 hommes d’équipage survivants auraient trouvé refuge sur l’atoll sans que l’on sache exactement duquel il s’agit. L’apparition de nouvelles îles basses sur les cartes se fit bien plus tard et cela, grâce à Pedro Fernández de Quirós, un navigateur bien connu dans le monde de l’exploration puisqu’il était, en 1595, le chef-pilote de l’expédition d’Álvaro de Mendaña vers les îles Salomon. Quirós découvrit en 1606 plusieurs atolls des Tuamotu et fit une courte escale à Hao avant de poursuivre sa route vers le Vanuatu. Dix ans plus tard, les atolls de Takaroa, Takapoto, Manihi et Rangiroa furent reconnus pour la première fois lors de l’expédition hollandaise conduite par Jacob Le Maire, les frères Willem et Jan Schouten en 1616.

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23 LES GAMBIER À l’extrême est de l’archipel des Tuamotu se trouvent les îles Gambier composées principalement de six îles dont la plus importante est Mangareva. Bien qu’ayant la même origine géologique que les Tuamotu, les Gambier s’en différencient par le relief et la langue. En 1797, le navire anglais Duff commandé par le capitaine James Wilson faisait route en direction de Tahiti. Les voyages de Wallis et de Cook avaient permis de mieux connaître cette partie du monde et avaient sensibilisé les autorités religieuses de Grande-Bretagne. À bord du Duff se trouvaient de jeunes missionnaires de la London Missionary Society, la Société Missionnaire de Londres, chargés d’évangéliser ces îles lointaines que les géographes appelèrent bientôt Océanie. En remontant dans le Pacifique, le Duff traversa un petit groupe d’îles jamais encore signalé par les navigateurs. Le capitaine ne s’y arrêta pas mais décida de les nommer «Îles Gambier» en l’honneur du baron John James Gambier, amiral de la flotte de la Royal Navy et ardent défenseur de l’action des missionnaires à travers le monde. Wilson donna également le nom de son bateau au point culminant de Mangareva qui devint ainsi le mont Duff.

24 Marae Taputapuatea à Raiatea

25 Les Îles de la Société

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MATAVAI Le Duff atteignit Tahiti le 5 mars 1797 et jeta l’ancre dans la baie de Matavai. Le débarquement des missionnaires de la London Missionary Society resta en Polynésie comme une date très importante puisqu’elle marque le jour de l’arrivée de l’Évangile sur le territoire, journée fériée et fêtée comme il se doit chaque année. On pourrait penser que c’est cette Société Missionnaire de Londres qui donna son nom à l’archipel de la Société. Or, cette appellation existait déjà depuis presque 30 ans et elle concernait bien une autre société tout aussi prestigieuse et tout aussi britannique. 27

28 ARRIVÉE À TAHITI Si Samuel Wallis, avec son navire le Dolphin, fut le premier Européen à atteindre Tahiti en 1767, il fut suivi rapidement par d’autres navigateurs. Louis-Antoine de Bougainville, sur la Boudeuse, effectua, l’année suivante, une courte escale qui fut à l’origine du mythe d’une île paradisiaque où ne vivaient que de «bons sauvages».

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30 Tute a été le nom donné à Cook par les Tahitiens.

31 COOK À TAHITI Un an plus tard, le 13 avril 1769, c’est le capitaine James Cook, à bord de l’Endeavour, qui jeta l’ancre dans la grande baie de Mahina, bordée d’une longue plage de sable noir. Contrairement à Bougainville issu d’une riche famille, Cook n’était que le fils d’un modeste domestique de ferme. Après avoir navigué sur des bateaux de commerce, comme simple matelot à ses débuts, il réussissait, au bout d’un certain nombre d’années, à franchir tous les échelons de la Royal Navy. Ce voyage vers Tahiti était son premier commandement. Il n’avait alors que le titre de «Lieutenant».

La visite de Cook n’était pas le fruit du hasard, elle correspondait à une étude scientifique bien précise. En effet, le navigateur anglais était chargé d’une importante mission par la Royal Society of London, la Société Royale de Londres, une très sérieuse institution fondée en 1660 qui se trouvait être la société scientifique la plus réputée et la plus distinguée du royaume. Cook devait se rendre à Tahiti afin d’y observer un phénomène excessivement rare, le passage de Vénus entre la Terre et le Soleil. C’est Wallis, à son retour en Angleterre, qui avait recommandé cette île comme un excellent lieu d’observation. Les mesures recueillies devaient permettre de déterminer avec beaucoup plus de précision la distance séparant Vénus de l’astre solaire et ainsi en déduire la distance des autres planètes. Les trois expéditions de James Cook dans le Pacifique 32

Dès son arrivée et afin de faciliter le travail des nombreux savants, dont l’astronome Charles Green, embarqués sur le navire, Cook fit construire un petit fort et un observatoire sur la pointe de terre qui se trouvait dans la baie de Matavai. C’est ainsi que cet endroit prit plus tard le nom de Pointe Vénus, où fut construit un phare en 1867. Malheureusement, le résultat des mesures effectuées, comparé à celles faites en d’autres lieux, ne fut pas aussi précis qu’espéré. 33

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LES ÎLES DE LA SOCIÉTÉ Après ce travail scientifique et trois mois d’escale à Tahiti, James Cook, pour respecter la seconde partie de sa mission, poursuivit sa route à la recherche du continent austral. Celui-ci, d’après l’Amirauté britannique, pouvait se trouver dans le sud du Pacifique, quelque part entre le Cap Horn et la Nouvelle-Zélande. En quittant Tahiti qu’il avait baptisée «île du roi George», Cook se rendit à Moorea qu’il nomma «île d’York» puis il navigua jusqu’à Huahine, Raiatea, Tahaa et Bora Bora. Il aperçut également Maupiti. James Cook fut le premier à dresser minutieusement la carte de ces îles à qui il donna le nom, avant de les quitter, d’Îles de la Société en hommage à la Société Royale de Londres qui avait permis cette expédition. L’archipel de la Société compte quatorze îles réparties en deux groupes, les Îles du Vent et les Îles Sous-le-Vent. 35

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37 Les Îles Australes

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C’est encore le capitaine Cook qui fut le premier à porter sur une carte l’une des cinq îles hautes qui forment, entre autres, ce que l’on appelle aujourd’hui l’archipel des Australes. C’est justement, au cours de l’année 1769, en s’éloignant des Îles Sous-le-Vent et en naviguant plein sud que l’explorateur britannique fit la découverte de l’île de Rurutu. Il fallut attendre 1775 pour que Raivavae soit, elle aussi, connue grâce au lieutenant donTomás Gallangos* qui, suite à la mort du capitaine don Domingo de Bonechea à l’Isla de Amat (Tahiti), avait pris le commandement de l’expédition espagnole. James Cook, à bord du Resolution et lors de son troisième voyage dans le Pacifique, en 1777, fut le premier à voir l’île de Tubuai. C’est d’ailleurs sur cette île, après leur départ de Tahiti, que les mutinés de la Bounty tentèrent de s’installer dans un premier temps. Après avoir navigué dans le nord du Pacifique pour tenter de trouver le fameux passage du nord-ouest qui relierait cet océan à l’Atlantique, le capitaine James Cook retourna aux îles Hawaii. Il avait été le premier Européen à y jeter l’ancre en 1778. Mais le plus grand marin du siècle et le plus grand explorateur de tous les temps fut tué par les indigènes hawaiiens le 14 février 1779 sur une plage de la baie de Kealakekua sur la Grande Île. (V. illustration p. 40) 39 * Gallangos se prononce gayangos

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Après Tubuai, c’est l’île de Rapa, la terre la plus au sud de la Polynésie, qui fit son apparition sur les cartes du Pacifique en 1791 après le passage du capitaine britannique George Vancouver. Puis, le pasteur Henry de la London Missionnary Society fit, le premier, escale à Rimatara en 1811. Enfin, c’est sur sa baleinière que le capitaine Gardner aborda en 1824, l’atoll de Maria à qui il donna le nom de son embarcation. Ainsi, l’ensemble de ces îles était désormais connu et prit tout d’abord le nom d’archipel Tubuai avant de se nommer archipel des Australes, terme qui désigne tout ce qui se trouve au sud. En tahitien, on utilise, pour nommer ce groupe d’îles, l’expression tuha’a pae qui, à la lettre, signifie «partie cinq» et qui pourrait donc vouloir dire soit le cinquième secteur géographique ou la cinquième région, soit encore que cela «corresponde à la cinquième circonscription de l’Église Évangélique protestante». Ainsi, chaque archipel de Polynésie française porte un nom bien particulier et à ce nom est attachée une histoire qui permet de mieux connaître et comprendre comment s’est déroulée l’exploration du Grand Pacifique. 41

2ème de couverture et page de garde Carte de la Polynésie française de Vetea Pugibet avec drapeau de chaque zone ; pages 6-7 Photo des Marquises appartenant à Ito Dauphin ; pages 2-3, 4-5 Photos des Marquises de Patrick Chastel, médaillon de Mendaña (Domaine public) ; pages 8-9 La Santa Isabela et dona Isabel Barreto (Bibliothèque nationale de Madrid) ; pages 10-11 Deuxième voyage de Mendaña dans le Pacifique carte deVetea Pugibet ; pages 12-13 Photos de Wanda Lagarde vue d’un atoll et du Mont Duff à Rikitea ; pages 14-15 Dessin colorisé de Vetea Pugibet du Détroit de Magellan d’après un croquis de da Silva ; pages 16-17 Carte maritime du voyage de Magellan dans le Pacifique Sud de Vetea Pugibet d’après carte maritime hollandaise de 1632 ; pages 18-19 Carte des 1ers découvreurs européens dans le Pacifique Sud de Vetea Pugibet ; pages 20-21 Carte des Tuamotu de Vetea Pugibet avec médaillons de Lord Byron (Bibliothèque nationale) et de Bougainville d’après un tableau appartenant à Mme La Baronne de Vazeilhes ; pages 22-23 Carte des Tuamotu - Gambier avec agrandissement des îles Gambier deVetea Pugibet, en médaillon James Cook, Samuel Wallis (Galerie nationale des portraits) ; pages 24-25 Photos de Vetea Pugibet (la grotte de Mara’a à Paea et la pierre des ari’i du marae de Taputapuatea de Raiatea) ; pages 26-27 Aquarelle repeinte de la baie de Matavai d’après peinture de William Hodges, avec croquis du Tahara’a de Sydney Parkinson dessinateur naturaliste à bord de l’Endeavour (The Trustees of British Museum) et la cession d’un terrain à Mahina à la London missionary society (archives de la London missionary society) ; Crédits iconographiques 42

pages 28-29 Vue de la Nouvelle Cythère et d’Eimeo de Bougainville, portrait de Bougainville d’après un tableau appartenant à Mme La Baronne deVazeilhes et dessin de la Boudeuse et la Baie de Matavai par Samuel Wallis avec l’attaque du Dolphin (Bibliothèque nationale) et portrait de Samuel Wallis (Galerie nationale des portraits) ; pages 30-31 La Baie de Matavai (Domaine public), en médaillon l’Endeavour (Bibliothèque nationale) et James Cook (Galerie nationale des portraits) ; pages 32-33 Les trois expéditions de James Cook carte du Pacifique Sud de Vetea Pugibet avec en médaillon James Cook (Galerie nationale des portraits) ; pages 34-35 Cartes des îles de la Société avec médaillon de James Cook (Galerie nationale des portraits), carte de Cook (British Museum) ; pages 36-37 Raivavae, Photo de Patrick Demougeot avec drapeau des Australes ; pages 38-39 Carte des Australes avec sa situation dans la Polynésie française, agrandissement de Vetea Pugibet, avec drapeau des Australes, en médaillon George Vancouver et James Cook (Galerie nationale des portraits) ; pages 40-41 Marae et ti’i de Raivavae, photos de Patrick Demougeot, d’après dessin de Louis Auguste de Sainson la mort de James Cook aux îles Sandwich (Hawaii), représentation des îles Australes de Vetea Pugibet ; pages 42-43 Isla de Amat ; page 44-45 Flottes de guerre à Matavai; pages 46-47 Carte de la Polynésie française deVetea Pugibet avec l’évolution des drapeaux (1829-2007) ; page 48 et 3ème de couverture Carte de la Polynésie française de Vetea Pugibet avec l’évolution des drapeaux (18292007). 1ère et 4ème de Couverture Dessin de l’Endeavour par Vetea Pugibet 43

44 Premiers regards espagnols sur l’Océanie, Annie Baert, Bulletin de la Société des Études océaniennes n° 267, Tahiti, septembre 1995 Les Espagnols aux Tuamotu (1611-1773), Annie Baert, Bulletin de l’Association des Historiens et Géographes de la Polynésie française n° 7, 1er trimestre 2004 Le voyage en Polynésie, Jean-Jo Scemla, Éditions Robert Laffont, Paris, 1994 La découverte de Tahiti, Christian Buchet, Éditions FranceEmpire, Paris, 1993 Ressources bibliographiques

45 Les Marquises p. 3 Les Tuamotu-Gambier p. 13 Les Îles de la Société p. 35 Les Australes p. 37 Crédits iconographiques p. 42 Ressources bibliographiques p. 44 Carte des drapeaux de la Polynésie française p. 46 Table des matières

Les archipels de la Polynésie française Un nom, une histoire Couverture : l’Endeavour, d’après HODGES Conception de l’ouvrage : Patrick CHASTEL Coordinatrice du projet : Annie SOSSEY Responsable de la publication : Mairenui LEONTIEFF Maquette : Vetea PUGIBET, infographiste Directeur de la publication : Éric TOURNIER PI-20061 ISBN : 978-2-37317-088-7 © MEA - DGEE 2020 www.ebooks.education.pf Nous tenons à remercier Jean-Marie Dubois, Professeur agrégé honoraire Michel Lextreyt, IAIPR d'Histoire Géographie pour leur participation à la relecture du document.

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