161 Ce projet pédagogique, intitulé « Atomes en mouvement », concerne les élèves des classes de quatrième et implique la participation de trois disciplines, la physique-chimie, l’EPS et les arts plastiques. La production finale est un montage photos et vidéos, obtenu grâce à l’utilisation d’un drone, mettant en scène des molécules et des transformations chimiques à l’échelle microscopique. Les premières séances de l’EPI sont intégrées dans la première séquence autour du thème « Organi- sation et transformations de la matière » de la progression annuelle (1er trimestre). Certaines se déroulent en co-intervention. Elles ont pour objectifs de choisir les molécules et les transformations chimiques qui seront mises en scène et à réaliser des « chapeaux » en carton (éléments des costumes). Nous cherchons à laisser un maximum de liberté aux élèves, quant au choix des molécules, tout en rappelant les contraintes, notamment en ce qui concerne le nombre maximum d’atomes pouvant être mis en scène (21, correspondant à l’effectif total de la classe). Les collégiens, aidés de leurs pro- fesseurs, cherchent des thèmes dans lesquels ils pourront regrouper les molécules et « jouer » les trans- formations chimiques choisies : - les odeurs (Figure 3), agréables versus désagréables, avec d’un côté la vanilline (vanille) et de l’autre la triméthylamine (œuf pourri) ; - les combustions, notamment celles des feux d’artifice (Figure 1 et Figure 5) ; - les molécules de la vie (Figure 4), avec l’eau, le dioxygène, et le dioxyde de carbone (respiration). Afin d’améliorer la création d’un lien entre le modèle et la réalité, les scènes représentant les transformations chimiques de combustion lors des feux d’artifice sont tournées de nuit (19h), en utilisant des ballons de couleurs et des lampes de poche afin de créer des sphères lumineuses (atomes). Nous tirons profit de l’existence pour certains atomes de variantes de couleurs dans les codes couleurs des modèles moléculaires (notamment un ballon argent pour le carbone, plus souvent représenté en noir, couleur peu visible de nuit, Figure 1). Des « cierges magiques » sont également utilisés lors d’un second tournage de nuit afin de simuler, à échelle réduite et sans danger pour les élèves, des feux d’artifice (de couleur dorée). Figure 1 : Scènes de tournage de nuit. Chaque ballon illuminé (et l’étoile étincelle) est tenu par un élève. 2 KNO3 + 3 C + S 3 CO2 + N2 + K2S (image de gauche) 4 O2 + 4 Fe + S SO2 + 2 Fe2O3 (image de droite)
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