tuaro-maohi-ecole-primaire

14 ’Aumoa (poursuite fuselée), modèle réduit de pirogue aux îles sous le vent. Dernière étape d’initiation pratique à la navigation qui devait aboutir aux grands voyages en situation réelle, sur les deux grands océans de l’univers mā’ohi, à bord de va’a (pirogues de types différents), de pahī (grandes pirogues) ou de manua (vaisseaux). ’Aumoa (Taha’a) – Source : Va’a, La pirogue polynésienne Teuira Henry note dans ses observations que les enfants polynésiens de la Société d’autrefois avaient des jeux très semblables à ceux des enfants européens. Parmi eux, il cite les jeux décrits ci– dessous. 19. Ta’irira’a tūpi ou ’O’o’o – la toupie Dans TAHITI aux temps anciens, la toupie est décrite tel un jeu d’enfant. On note deux genres de toupies. Celle qui était lancée à terre et battue avec un fouet et l’autre qui était faite avec le fruit du miro traversé de haut en bas par une nervure de feuille de cocotier. Il fallait fait tourner la toupie en imprimant à la nervure un mouvement de rotation. 20. Tāere / tāhoro – balançoire Le tāere, tāhoro ou la balançoire était un jeu très prisé des enfants dans la Polynésie ancienne. La balançoire polynésienne consistait en une corde suspendue par ses deux extrémités à la branche élevée d’un arbre. Un court bâton était fixé à l’horizontale, au bas de la boucle que dessinait la corde.17 Teuira Henry précise : les enfants avaient deux espèces de balançoires. L’une appelée taere, formée d’une seule corde ayant un bâton à son extrémité et l’autre formée d’une corde dont les deux extrémités pendaient, appelée tahoro. Gravure missionnaire – Source : DIP « Le jeu de cache-cache s’appelait Tapunipuou et le colin-maillard titipauru ou tupaurupauru. » (Teuira henry). Aujourd’hui, on utilise les termes perē tāpō pour le premier et titipā’uru pour le deuxième. Voici une description brève du cache-cache et du colin maillard. 17 Dictionnaire illustré de la Polynésie, volume Q-Z, p. 158

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