17 Aujourd’hui, la danse tahitienne est très prisée et encouragée. Elle est enseignée au conservatoire de la Polynésie Française et dans de nombreux pays tels que le Japon, le Mexique, les Etats – Unis…. Pour développer cette expression artistique, de nombreuses écoles de danse se développent et se manifestent lors du heiva à To’ata. De nos jours, beaucoup considèrent cette pratique comme un sport. En général, le ’ori tahiti présente quatre genres de chorégraphies : - le ’ote’a : terme qui renvoie aux mouvements de tension de l’arc (te’a) ou encore à une manière de marcher les jambes écartées. Selon certains observateurs, le ’ote’a serait d’origine guerrière, danse réservée aux hommes qui effectuaient des mouvements violents et saccadés. Le cette chorégraphie présente trois aspect : le ’ote’a tāne, exécuté par les hommes le ’ote’a vahine, exécuté par les femmes le ’ote’a ’āmui, exécuté par les hommes et les femmes. - le hivināu (peut-être de l’expression anglaise Heave now) : les hommes et les femmes, face à face, forment deux rondes et évoluent dans les directions opposées. - le pā’ō’a : les danseurs sont assis généralement en demi-cercle ou en ronde fermée. En chœur, ils chantent un dialogue rythmé en frappant au sol ou sur leurs cuisses ave leurs paumes de main. - le ’aparima, chorégraphie dans laquelle le chant et la danse sont étroitement liées. Les danseurs illustrent par une gestuelle et reproduisent les paroles du chant. Aujourd’hui, on assiste aussi au hula, danse hawaiienne ou au haka, danse marquisienne. Lors des chorégraphies, des pas de danses sont exécutés par les femmes et par les hommes. Les pas de danses des femmes Nom du pas de base Variantes fa’arapu (rouler) ueue fa’arori fa’arapu tahape peipei tāmau tahito ’amaha tāmau taere toma tomatoma ’otamu, appelé aussi ’afata tūnami ’oniu ope varu (terme qui renvoie au chiffre 8) kamikami varu tahape ’otu’i ’orapa ’ori ’ōpu, danse du ventre Tuane’e
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